L'argent pour défendre la prière devant la Cour suprême arrive au compte-gouttes
Agence Qmi
2014-02-18 09:11:00
«Ça n'entre pas aussi vite que l'on pensait, a reconnu le maire Jean Tremblay. On va avoir besoin de plus de 100 000 $, c'est certain.»
C’est maintenant une fiducie qui gérera les sommes recueillies, à la suggestion des avocats du maire. Il s’agit de La fiducie de la prière et c’est l’ancienne conseillère municipale, Marina Larouche, qui a été nommée seule fiduciaire. Mme Larouche avait choisi de ne pas se représenter lors des dernières élections municipales.
Elle dit avoir accepté ce rôle pour éviter que des soupçons pèsent sur l’administration municipale et pour continuer la croisade qu’elle et les 18 autres conseillers municipaux avaient décidé de mener en 2011.
«Les dépenses importantes, on va rattacher cela à la fiducie et c'est la fiducie qui va gérer cela», a expliqué le maire.
La décision de créer une fiducie soulève cependant des questions.
«Pourquoi on a décidé aujourd'hui de faire une fiducie? C'est certain que c'est une meilleure façon de lever des fonds, mais est-ce que ça donne toute la sécurité qu'on souhaite avoir, ça je me pose la question, a commenté le président du parti L’Équipe du renouveau démocratique, Paul Grimard. Je me demande aussi si ça a un lien avec le succès ou l'insuccès que connaît la levée de fonds.»
Alors que les 183 000 $ récoltés pour porter la cause en Cour d’appel avaient été complètement dépensés, un avocat estime qu'il en coûtera beaucoup plus en Cour suprême.
Une organisation provinciale pourrait d'ailleurs s’associer bientôt à cette cause et relancer la campagne de souscription.