Lavery poursuit un ancien client!
Gabriel Poirier
2022-01-04 15:00:00
M. Martin est décrit comme « l’âme dirigeante » et « l’alter ego » de trois entreprises qui ont retenu par le passé les services de Lavery : Martin FPP, S.R. & Martin et La Corporation PRM Martin.
Chacune des entreprises détiendrait une créance vis-à-vis du cabinet, révèle la demande introductive d’instance. Elle a été déposée au palais de justice de Montréal le 9 décembre dernier.
Dans le cas de Martin FPP, celle-ci s’élève 119 091 $, tandis qu’elle s’élève à 193 389 $ pour S.R. Martin. La troisième entreprise, La Corporation PRM Martin, aurait omis pour sa part de payer des honoraires de 6 647 $.
Lavery est représenté à l’interne par Dominique Vallières, à l’emploi du cabinet depuis juillet 2009, année de son admission au Barreau.
Joint par Droit-inc avant la période des Fêtes, le cabinet a décliné notre demande d’entretien. Pierre-Olivier Martin en a fait autant.
« Relation de confiance »
En tout, les entreprises détenues par M. Martin auraient négligé de payer 37 factures qui ont été émises par Lavery ces dernières années.
À noter que Jonathan Warin, qui est à l’emploi de Lavery depuis 2007, s’occupait des dossiers de M. Martin du temps où il était un client du cabinet.
« Si (Lavery) a accepté de travailler dans tous ces dossiers sans être payée au fur et à mesure, ce n’est qu’en raison de la relation de confiance établie entre Pierre-Olivier Martin et l’avocat en charge des dossiers, Me Jonathan Warin, a qui le défendeur a assuré à plusieurs reprises qu’il paierait les frais de (Lavery) et s’engageant personnellement à cet égard », indique la demande introductive d’instance.
Le cabinet soutient qu’il n’aurait « jamais » accepté de travailler si longtemps sans être payé sans de telles « assurances ».
Il estime que Pierre-Olivier Martin s’est porté personnellement responsable des sommes dues par ses entreprises.
Une poursuite d’un demi-million
Dix sous-traitants ont déposé en juin 2018 une demande introductive d’instance contre M. Martin. Embauchés pour participer à la construction de trois immeubles à Magog, ils alléguaient ne pas avoir été rémunérés, demandant la vente des immeubles de M. Martin pour obtenir la somme d’un demi-million de dollars.
La juge Line Samoisette, dans un jugement rendu le 2 août 2019, condamnait Martin FPP a versé aux dix sous-traitants les créances qu’ils réclamaient.
Martin FPP a tenté de faire appel de cette décision, mais les juges François Doyon, Geneviève Marcotte et Lucie Fournier ont rejeté sa demande.
A
il y a 2 ansHEHE
https://www.lerefletdulac.com/2021/05/20/un-proprietaire-de-magog-doit-payer-650-000-pour-des-travaux-impayes/
Anonyme
il y a 2 ansCela évite de devoir ensuite tenter de lever le voile corporatif. Bonne chance.
Jean-Didier Von der Strüdell
il y a 2 ansRelation de confiance? Jonathan Warin était un employé de Lavery, ce n'était pas son entreprise personnelle. C'est un manque de profesionnalisme de sa part, voire de l'incompétence.
Sans de telles assurances? Lesquelles? ''Je te le jure que je vais payer'' n'est pas considérée comme une assurance.
Anonyme
il y a 2 ansJe regarde dans ma boule de crystal et je vois...je vois une faillite des clients...je vois également des prêteurs garantis qui passent devant Lavery...et je vois enfin Lavery qui ne reçoit presque rien...