Le DPCP explique sa décision
Radio -Canada
2021-01-20 13:45:00
Par voie de communiqué, le DPCP (Directeur des poursuites criminelles et pénales) mentionne que selon leur enquête, « l’emploi de la force par les agents de la paix était justifié ».
« L'analyse de la preuve ne révèle pas, à son avis, la commission d'un acte criminel par les policiers du SPVS impliqués dans cet événement », peut-on lire dans le communiqué de presse du DPCP.
Le DPCP juge que le refus d’obtempérer de l’homme, « malgré les ordres répétés », pouvait raisonnablement constituer un motif pour « estimer que la force appliquée à l’endroit de l’homme était nécessaire pour leur protection contre des lésions corporelles graves ou la mort ».
Les procureurs au dossier devaient considérer que les tribunaux ont établi qu’on ne peut juger des décisions des policiers avec « une norme de perfection ».
« Les policiers sont souvent placés dans des situations où ils doivent rapidement prendre des décisions difficiles. Dans ce contexte, on ne peut exiger qu'ils mesurent le degré de force appliquée avec précision », précise le DPCP par voie de communiqué.