L’ex-avocat Jean-Roch Parent se sauve d’un autre procès pour intimidation
Radio -Canada
2019-11-26 11:15:00
Il doit toutefois respecter en échange un mandat de paix et certaines conditions, selon l’entente survenue entre la Couronne et son avocat Mathieu Giroux.
Il est tenu de garder la paix pendant 12 mois, notifier tout changement d’adresse à la police dans les 48 heures, ne pas rentrer en contact avec le constable spécial en question et ne pas posséder d’arme à feu.
Les accusations étaient en lien avec un incident survenu le 9 janvier 2019 au palais de justice de Québec, alors que Jean-Roch Parent plaidait en cour d’appel.
Une dizaine de constables spéciaux s’étaient présentés en salle d'audience après qu’un employé de la cour eût pesé sur le bouton panique en lien avec l’attitude du client de Jean-Roch Parent.
Ce dernier aurait eu des propos explosifs à l’égard de l’un d’entre eux qui a par la suite déposé une plainte auprès de la Couronne. Des accusations s’en sont suivies.
Jean-Roch Parent a également signé un autre mandat de paix à l’endroit d’un enquêteur du Service de police de la Ville de Québec en lien avec des incidents survenus entre le 1er septembre 2016 et le 24 septembre 2018. Aucune accusation n'avait été portée à l'endroit de M. Parent dans cette affaire.
Ce dernier a admis devant le juge de la Cour du Québec que le constable spécial et l'enquêteur avaient pu se sentir intimidés par ses propos.
Peine de prison dans un autre dossier
Jean-Roch Parent a obtenu une peine de six mois de prison au début du mois pour avoir menacé de frapper un agent de la Sûreté du Québec lors d'une banale interception routière pour laquelle il risquait une amende de 100 $.
Une requête en autorisation d'appel de la sentence et une requête pour remise en liberté ont été déposées le lendemain par l'avocat de M. Parent.
Il est présentement en liberté, sous certaines conditions, le temps que le tribunal se penche sur la requête.