McCarthy se lance dans le jeu!
Jean-Francois Parent
2019-02-14 07:00:00
Et c’est ainsi que naît MT❯Jeu. Décrite comme « une coentreprise de McCarthy Tétrault, (qui) offre des services-conseils dans le secteur mondial du jeu », la nouvelle entité entend aider ses clients à « jouer intelligemment », peut-on lire sur le site web de MT>Jeu.
« La réussite à long terme des sociétés du secteur du jeu dépendra de leur capacité à gérer de manière proactive le risque commercial, juridique, réglementaire et réputationnel », déclare le communiqué publié sur le site du groupe.
La popularité grandissante des jeux en ligne, des paris sportifs, des sports électroniques et de la loterie virtuelle incite McCarthy à « offrir aux intervenants du secteur du jeu un service tout à fait unique et une expertise hors pair », notamment sur les questions de la lutte contre le blanchiment d’argent, de la cybersécurité, de la gouvernance des données et de la confidentialité, de l’intelligence artificielle, du jeu responsable, des affaires publiques, de l’approvisionnement et de la gouvernance ».
La nouvelle entité n’a pas voulu commenter sa venue dans le monde du droit.
La quinzaine de personnes de l’équipe de MT>Jeu est surtout composée d’associés du bureau torontois de McCarthy, auxquels se greffent quelques spécialistes numériques et de la gestion des sociétés de loteries ontarienne et britanno-colombienne.
Le secteur du jeu mobile et sur console pèse quelque 3,7 milliards de dollars au Canada, affichant des croissances dans les deux chiffres depuis 2015.
C’est le Québec qui récolte la part du lion, avec près de 200 développeurs et 10 000 emplois, suivi de la Colombie-Britannique, où les plus de 150 développeurs emploient 5 900 personnes. L’Ontario compte 171 entreprises, pour 3 800 emplois, selon les chiffres de l’industrie du jeu.
McCarthy dit viser une clientèle mondiale, à qui MT>3 offrira ses services pour faire face « à complexification des attentes des organismes de réglementation, notamment en matière de responsabilité sociale et de lutte contre le blanchiment d’argent », en plus d’aider « les organisations des secteurs privé et public du jeu à mettre en place les conditions nécessaires à leur succès à long terme, à gérer de manière proactive les risques commerciaux, juridiques, réglementaires et d’atteinte à la réputation, ainsi qu’à tirer profit des possibilités qu’offrent l’innovation technologique et les changements de comportement des consommateurs.