Un avocat profiteur, un alpaga malade et autres insolites

Jugement rendu dans l’affaire de l’alpaga malade

Un couple de Saint-Basile qui avait acheté un alpaga reprochait aux vendeurs de savoir que ce dernier était malade lors de la transaction. Manon Harvey et Jean-François Bernier avaient dû le faire euthanasier et avaient donc décidé de porter l’affaire en justice.

Le juge Jacques Tremblay a finalement émis un jugement partagé, explique le journal Le Peuple Lotbinière. Alors que le couple réclamait 3 000 $, le juge leur a accordé la somme de 840 $, en plus des frais juridiques. Il a estimé en revanche que les vendeurs n’étaient pas au courant de la maladie de l’animal et qu’ils n’avaient donc pas l’intention de tromper.


L’avocat à la Porsche volait l’argent d’une dame âgée

Entre 2016 et 2017, un avocat suisse, qui avait pris l’habitude de circuler dans une luxueuse Porsche, a volé 30 000 francs suisses (42 000 $) à une vieille dame dont il était le curateur, a rapporté le journal 20 Minutes.

Cette curatelle avait été mise en place en 2015, car la dame soupçonnait sa propre famille de lui voler de l’argent. D’abord en prison préventive, le juriste bénéficie de mesures de substitution à la détention. Une enquête pénale a été ouverte pour « gestion déloyale aggravée ».


2 000 $ d’amendes pour d’être promené à dos de cheval

Un résident de Victoriaville a été condamné pour s’être promené à cheval dans les rues et les parcs de la ville. Il est surnommé le cavalier urbain, rapporte le Journal de Montréal. Plusieurs citoyens se sont plaints de cette pratique qui retarde la circulation.

Les policiers lui ont déjà donné plusieurs contraventions pour ne pas avoir nettoyé la chaussée, avoir gêné la circulation ou s’être trouvé en état d’ivresse sur la voie publique sur le dos de son cheval.

Jean Roy conteste toutes ces contraventions, mais la juge Martine St-Yves vient de le condamner à les payer.

Une nouvelle réglementation interdit désormais la circulation à dos de cheval à Victoriaville. Le cavalier compte la contester en vertue de la Charte des droits et libertés en plus de toutes ses amendes.


Bientôt l’autorisation de la chasse à l’écureuil ?

Un étudiant en sciences politiques à l’Université de Montréal, Martin Poirier, plaide pour la légalisation de la chasse à l’écureuil, rapporte le Journal de Montréal.

Il assure que sa viande est hautement nutritive et ne comprend pas pourquoi sa chasse n’est toujours pas autorisée. « Au Royaume-Uni, l’écureuil est un mets de gourmet. Et aux États-Unis, il y a aussi beaucoup de grands restaurants qui le mettent à leur menu », a-t-il dit au Journal.

Au Canada, cinq provinces autorisent déjà la chasse à l’écureuil.

Son initiative est parrainée par le député caquiste de Masson, Mathieu Lemay, aussi porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière d’environnement, de développement durable, de faune et de parcs.