La Cour itinérante a aussi besoin de personnel administratif

La Cour itinérante se promène de manière ponctuelle au Nunavik ainsi que sur les territoires cris.

Les services offerts par la Cour itinérante dans le Nord-du-Québec sont précarisés par la pénurie de techniciennes juridiques, de paratechniciennes et d'auxiliaires judiciaires, prévient le Syndicat de la fonction publique et parapublique (SFPQ).

Cette réalité contraste avec celle des centres de justice de l'Abitibi-Témiscamingue, qui ont réussi à pourvoir leurs postes administratifs vacants dans le courant de la dernière année.

Josée Jolette, la présidente régionale du Syndicat de la fonction publique et parapublique, rappelle que ces professionnels sont indispensables pour offrir les services.

« Ils doivent être présents pour que tout ça roule, prévient-elle. La réalité n'est vraiment pas la même qu'ici (...). Les dossiers s'accumulent. Je pense qu'il faut le vivre pour le croire, car on se retrouve vraiment dans un autre monde ».

Les employés appelés à participer aux travaux de la Cour itinérante sont habituellement basés au greffe d'Amos.