Une avocate Porno?

Megan Lynch fait encore parler d’elle!

Selon l’avocate, elle a reçu cinq reproches en trois mois, dont un qualifiant son contenu comme étant « pornographique ». Le syndic du Barreau aurait lancé trois demandes d’enquête pour toutes les plaintes reçues.

« J’ai été un peu surprise du choix des mots, surtout que j’ai l’impression que ça vient d’un autre cabinet d’avocats. De plus, si je publiais du contenu pornographique sur les médias sociaux, ça serait supprimé par les plateformes parce que ce serait contraire à leur politique », lance-t-elle.

Selon elle, il ne s'agit pas de contenu pornographique, mais d'une interprétation biaisée de la part des plaignants.

« L’utilisation du terme pornographique discrédite complètement la demande », explique-t-elle.

Elle ajoute: « Je ne fais que publier du contenu éducatif sur les réseaux sociaux en plus d’encourager les femmes à se lancer en affaires… Je partage de belles valeurs ».

Acharnement?

Parmi les cinq plaintes formelles, on lui reprocherait entre autres d’enfreindre le secret professionnel dans une publication LinkedIn et d’avoir diffusé des représentations trompeuses sur les réseaux sociaux.

« J’étais surprise de recevoir autant de plaintes en si peu de temps », confie-t-elle. Toutefois, elle admet ne pas être totalement étonnée que cela arrive, compte tenu des réactions et des commentaires sous certains de ses contenus.

L’avocate estime que les plaintes sont motivées par des sentiments d’envie ou de frustration à son égard. Elle pense qu’en étant « vocale » à propos de sa réussite professionnelle, elle a pu déranger certains membres du milieu juridique.

« Je pense que je fais du bruit et que ça frustre certaines personnes », affirme-t-elle, suggérant que les plaintes pourraient provenir de confrères ou consoeurs avocats, « bien que certaines aient été déposées de manière anonyme ».

Selon Me Lynch, il y a des gens qui s’acharnent ou qui utilisent un système « pour essayer de me nuire, de m’écraser et de me faire taire ».

Quant à savoir si ces plaintes influenceront son approche sur les réseaux sociaux, l’avocate reste claire : elle ne prévoit pas de modifier son contenu pour l'instant.

« On est encore au stade de l’enquête, je n’ai pas reçu de recommandation du Barreau à ce sujet. Mais si certaines publications étaient reconnues comme contrevenant aux règles déontologiques, je les retirerais », dit-elle.

Elle conteste toutefois fermement l’idée que son contenu puisse être qualifié de pornographique.

« Je ne me laisserai pas faire taire ».