Victime d’une bactérie, son cabinet lui obtient une réclamation
Éric Martel
2019-11-25 10:15:00
L’individu avait publiquement blâmé Ménard Martin, le cabinet qui pilotait les démarches juridiques en question, puisqu’il estimait qu’il n’avait jamais reçu les renseignements nécessaires.
M. Chesta croyait qu’avoir annoncé aux avocats qu’il avait été victime de la légionellose lors de la période visée par le jugement suffisait, et qu’il n’avait aucune autre action à poser.
Du même souffle, l’homme avouait ne pas lire les journaux et ne pas suivre les médias, ce qui explique pourquoi il n’avait pas été mis au courant de l’importance de remplir un formulaire de réclamation.
Victoire
Or, il s’avère que Ménard Martin a fait les démarches nécessaires devant la Cour Supérieure, le 29 août dernier, afin de permettre à Pierre Chesta d’obtenir sa réclamation. Et le juge Clément Samson lui a accordé gain de cause.
Le cabinet a expliqué que l’homme a changé de coordonnées postales et téléphoniques depuis 2012, et qu’il n’avait donc aucun moyen de le rejoindre.
Pierre Chesta « aurait droit à une indemnisation significative puisqu’il a été hospitalisé durant quatre semaines à l’Unité des soins intensifs », a écrit le cabinet dans sa demande.
En effet, les membres de l’action collective ont obtenus 7 500 000 dollars dans ce dossier.
Dans ce dossier, le cabinet Ménard Martin met le grappin sur 1 365 000 dollars. Le cabinet était représenté par Jean-Pierre Ménard, son fils Patrick Martin-Ménard et Geneviève Pépin.
Morency et les avocats Luc de la Sablonnière ainsi que Marie-Andrée Gagnon se rangeaient du côté de Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale et du docteur François Desbiens.
Dominique E. Gagné et Isabelle Germain de Stein Monast représentaient la Centrale des syndicats du Québec, Mélanie Robert la Procureure générale du Québec et Martin F. Sheehan de Fasken Trane Canada.