Le grand saut de Daniel Drapeau
Agnès Wojciechowicz
2012-10-03 15:00:00
"j’ai suivi l'école de mes clients. À force de travailler avec eux, le goût de monter ma propre entreprise m'est venu ", explique ce pro du droit de la propriété intellectuelle.
Ses expériences antérieures lui ont été plus que bénéfiques.
"Je suis allé dans deux excellentes écoles, assure Me Drapeau. C'est vraiment la continuation d’une pratique sauf que je la continue dans le cadre de ma structure."
Il a tout d'abord démarré sa carrière chez Lette & Associés à la suite de son admission au Barreau en 1991. Trois ans plus tard, il rejoint Ogilvy Renault (futur Norton Rose Canada) et son bureau de Montréal. Il y reste quinze ans, pratiquant le droit de la propriété intellectuelle, et passe associé.
Mais en mars 2009, il prend un nouveau virage et intègre Smart Biggar, un important cabinet spécialisé en propriété intellectuelle, en tant qu'avocat conseil.
De ces expériences, il n'a pas seulement emporté avec lui un savoir-faire.
"On ne peut faire ce projet, sans la confiance de ses clients. Donc bien évidemment, ils continuent à me faire confiance ; et dans la mouvance, d’autres prennent contact", indique à demi-mot l'avocat.
Flexibilité de la structure
Sur le plan de l'organisation et de la structure, le mot d'ordre est flexibilité.
"Le but, c'est d’être flexible et de monter des équipes en fonction de clients", révèle-t-il.
Il continue : "deux choses sont importantes en propriété intellectuelle : le volet litige et les brevets. Beaucoup de ceux qui pratiquent en solo ou en cabinet, sont prêts pour ce genre d'opportunité, donc le choix est ouvert".
Et face à la concurrence, qu'est-ce qui fait la particularité de Daniel S. Drapeau ?
Diplomate, il répond : "chacun d’entre nous a quelque chose en plus. De mon côté, ce sont ma passion pour mon travail et l’accompagnement de mes clients."
Et depuis son lancement, Me Drapeau a reçu un feedback plus que positif de la part du milieu juridique.
"Les retours venant de mes collègues spécialisés en propriété intellectuelle sont encourageants ; c'est un milieu tout petit au sein duquel on travaille en très grande collégialité", conclut-il.