Proces Delisle

Procès Delisle : la marchette de la défunte au mauvais endroit

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Agence Qmi

2012-05-11 18:00:00

Au procès pour meurtre de Jacques Delisle, c'était la fin du témoignage de l'ergothérapeuthe Marie-Josée Tremblay, qui soignait la conjointe de l'ex-juge au moment de sa mort.
On s'est notamment attardé sur le fait que la marchette de Marie-Nicole Rainville était trop loin et du mauvais côté du divan sur lequel on l'a retrouvée morte, compte tenu de ses limitations physiques. Mais l'ergothérapeute a ajouté que Mme Rainville s'était peut-être appuyée ailleurs pour s'asseoir sur le divan.

Toujours selon l'ergothérapeute, Mme Rainville avait l'habitude de s'asseoir sur le divan et n'avait besoin que d'une très légère assistance pour y parvenir, au point où il lui était peut-être possible d'y arriver seule.

Cinquième jour du procès du juge Jacques Delisle, le vendredi 11 mai 2012, au Palais de justice de Québec. Sur la photo, Marie-Josée Tremblay, ergothérapeute de la femme de Jacques Delisle, Nicole Rainville. BENOÎT GARIEPY/JOURNAL DE QUÉBEC/AGENCE QMI
Cinquième jour du procès du juge Jacques Delisle, le vendredi 11 mai 2012, au Palais de justice de Québec. Sur la photo, Marie-Josée Tremblay, ergothérapeute de la femme de Jacques Delisle, Nicole Rainville. BENOÎT GARIEPY/JOURNAL DE QUÉBEC/AGENCE QMI
Marie-Josée Tremblay a aussi expliqué que Mme Rainville n'avait pas beaucoup d'énergie, mais qu'elle acceptait ses traitements. Au départ, après avoir été opérée pour une fracture à la hanche, elle avait hésité entre aller en résidence et retourner chez elle, mais avait choisi de demeurer à la maison.

L'ergothérapeute lui recommandait toutefois d'aller demeurer en résidence et Mme Rainville était allée en visiter une, après quoi, elle avait dit qu'elle prendrait elle-même sa décision. Là-dessus, Jacques Delisle aurait réagi en disant : «On verra. »

Cela dit, selon son ergothérapeute, Marie-Nicole Rainville pleurait parfois, mais elle n'était pas déprimée et n'avait pas d'idées suicidaires. Elle souffrait cependant de spasmes et se plaignait de douleurs.

L'AVC qu'elle avait subi deux ans plus tôt l'avait laissée avec un ralentissement physique et moteur, en plus de la laisser paralysée du côté droit. Elle souffrait également de problèmes de concentration et d'une perte d'entrain et d'initiative.

Le procès a été ajourné à lundi prochain et une série d'experts seront appelés à témoigner.
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