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Homme québécois, avocat torontois

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Natacha Mignon

2010-07-30 10:15:00

Rien ne destinait Imran Ahmad, juriste québécois à travailler comme avocat dans un grand bureau à Toronto. Qu'est-ce que cela prend pour réussir là-bas ?
« Je parle tous les jours français au travail. »

Dans la bouche d’Imran Ahmad, 33 ans, la remarque n’est pas anodine.

En effet, ce natif du Québec, élevé à Montréal et diplômé de Montréal et de Sherbrooke, est avocat à Toronto depuis 2008.

« C’est l’amour qui m’a amené dans cette ville. J’ai épousé une torontoise », dit ce père de trois enfants.

Une circonstance particulière, qui mène à une réflexion plus générale.

"Le français est un atout à Toronto"
« Il y a de la place pour des juristes formés au Québec en Ontario, dit-il. La langue française est un vrai atout. »

Le jeune homme assure qu’il n’est d’ailleurs pas un cas isolé, encore moins en tant que francophone.

Il avait six ou sept collègues qui s’exprimaient en français chez Bennett Jones, son précédent cabinet, encore plus chez Borden Ladner Gervais, bureau qu’il a rejoint en juin dernier.

« J’ai passé deux merveilleuses années avec Bennett Jones, dit-il. En rejoignant BLG, je me sens plus proche du Québec, ayant des contacts réguliers avec les gens de Montréal. »

Selon lui, les deux pré-requis à un exode en Ontario sont la maîtrise de l’anglais et une qualification en common law.

Après son baccalauréat obtenu à l’Université de Montréal, Imran Ahmad est donc allé chercher un D.E.S.S. en common law de
l'Université de Sherbrooke en 2005, qu'il a complété par une maîtrise en droit de la concurrence de l'Université d'Ottawa en 2008.

Ensuite, la plus-value d’un juriste québécois varie en fonction de la clientèle desservie et du domaine de pratique.

"15% de la population des villes de Barrie et Sudbury sont francophones", rappelle l'avocat.

Me Ahmad pratique, lui, en droit de la concurrence.

Une matière où la maîtrise de la langue de molière lui sert souvent dans le dialogue les institutions aussi bien au Canada qu’en Europe.

Et si on lui parle de retour aux sources ?

« Montréal, c’est toujours tentant, mais aujourd’hui ma famille est ici. Toronto est aussi une très belle ville, pas aussi chère qu’on le dit, dans laquelle le bilinguisme est valorisé. J’ai en plus rencontré de nombreux ex-montréalais ici, on a une belle communauté.»

Alors, prêts à partir ?
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8 commentaires
  1. Anonyme
    Anonyme
    il y a 14 ans
    Merci
    "Selon lui,les deux pré-requis à un exode en Ontario sont la maîtrise de l’anglais et une qualification en common law"

    Wow! On n'y aurait jamais pensé. Merci pour cet illuminant conseil.

    • DSG
      Re : Merci
      > "Selon lui,les deux pré-requis à un exode en Ontario sont la maîtrise de l’anglais et une qualification en common law"
      >
      > Wow! On n'y aurait jamais pensé. Merci pour cet illuminant conseil.

      And he forgot to mention a willingness to die of boredom by the age of 45. Why else would a bloke like me stay behind and tolerate you farmers?

    • DSG
      Re : Re : Merci
      > > "Selon lui,les deux pré-requis à un exode en Ontario sont la maîtrise de l’anglais et une qualification en common law"
      > >
      > > Wow! On n'y aurait jamais pensé. Merci pour cet illuminant conseil.
      >
      > And he forgot to mention a willingness to die of boredom by the age of 45. Why else would a bloke like me stay behind and tolerate you farmers?

      Before people show up to my house with pitchforks, please know that it was purely a joke emphasising how boring Toronto is. I love Quebec and Quebecers, même les vrais farmers.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 14 ans
      Re : Re : Re : Merci
      > > > "Selon lui,les deux pré-requis à un exode en Ontario sont la maîtrise de l’anglais et une qualification en common law"
      > > >
      > > > Wow! On n'y aurait jamais pensé. Merci pour cet illuminant conseil.
      > >
      > > And he forgot to mention a willingness to die of boredom by the age of 45. Why else would a bloke like me stay behind and tolerate you farmers?
      >
      > Before people show up to my house with pitchforks, please know that it was purely a joke emphasising how boring Toronto is. I love Quebec and Quebecers, même les vrais farmers.

      Nobody cares about you. Get over yourself buddy.

  2. Anonyme
    Anonyme
    il y a 14 ans
    Le médecin de Harvard?
    Wow! Est-ce que ses "études en médecine à Harvard" l'ont également aidé à obtenir ces postes???

  3. Anonyme
    Anonyme
    il y a 14 ans
    ?
    est-ce que droitinc filtre certains commentaires au sujet du parcours en médecine de Me Amhad?

  4. Anonyme
    Anonyme
    il y a 14 ans
    Hummm...
    Qu'est-ce que les cabinets montréalais en pensent? Comme si Toronto était un choix..."exode", c'est le cas de le dire!

  5. Anonyme
    Anonyme
    il y a 14 ans
    Barreau du Québec trop dur pour moi
    Me Ahmad,

    Je n'arrive pas à passer le Barreau du Québec, est-ce que c'est plus facile en Ontario?

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