Reportages
La fin des datarooms ?
Natacha Mignon
2010-06-15 15:00:00
Si comme les comptables vous disposiez d’un grand livre répertoriant l’information juridique ?
Ne riez pas, car ce sera bientôt possible. Grâce à la société Edilex qui développe une plateforme de gestion documentaire destinée à organiser l’information juridique des entreprises.
Depuis plusieurs années sous forme d’un classeur papier, la méthode a fait ses preuves pour faciliter les vérifications diligentes; dès septembre, elle sera accessible en ligne.
"Je me rappelle avoir été le conseil des vendeurs d'une entreprise. En face, les avocats des acheteurs avaient prévu deux semaines pour réaliser les vérifications diligentes. Mais, comme nous avions répertorié toute l'information juridique selon notre méthode, en trois jours les opérations de vérifications étaient terminées", dit Me Gilles Thibault, dirigeant de la société.
Me Thibault a alors voulu dupliquer sa méthode permettant de faciliter les data rooms à l'ensemble de la vie juridique de l'entreprise, et ainsi créer un outil de pilotage juridique.
" Les comptables disposent du grand livre comptable. Il n’y a pas d’équivalent pour classer l’information juridique de l’entreprise. Cette absence de structure nuit à la profession d’avocat aussi bien qu’à l’entreprise", dit-il.
"Voyez en effet : l’entrepreneur c’est comme un pilote de Formule 1, l’avocat comme le constructeur et le comptable le chronométreur. Pourquoi le pilote, quand vient le temps d’améliorer son bolide, se tourne vers le chronométreur et pas vers le constructeur ? "
Alors pour rétablir ce qui lui semblait être une logique économique, l’avocat a œuvré à catégoriser la vie juridique de l’entreprise.
Sa démarche, commencée il y a 30 ans, a abouti à la création de 25 rubriques, qui fonctionnent ensuite selon le principe de l’entonnoir.
A condition de rentrer l’information à l’aide d’un numériseur de tables (mini-scanner ultra rapide), chaque acte ou contrat de l’entreprise trouve sa place dans cette classification virtuelle, qui fonctionne selon un système d’entonnoir ; du plus précis au plus général.
Bonus : l’utilisateur peut annoter les documents, créer ses propres alertes ou rapprocher plusieurs contrats entre eux.
La clientèle visée est en premier lieu celle des services juridiques, et ce quelle que soit la taille du service car la plateforme se veut modulable.
Elle existe d’ailleurs en quatre applications : non meublée, data rooms, grand livre entreprise ou grands livres multiples ; qui couvrent du besoin ponctuel à la vie entière de l’entreprise.
Le produit coutera entre 3000 et 24000 $ en fonction de l’application choisie, outre une mensualité d’hébergement pouvant varier entre 100 et 500 $.
Depuis plusieurs années sous forme d’un classeur papier, la méthode a fait ses preuves pour faciliter les vérifications diligentes; dès septembre, elle sera accessible en ligne.
"Je me rappelle avoir été le conseil des vendeurs d'une entreprise. En face, les avocats des acheteurs avaient prévu deux semaines pour réaliser les vérifications diligentes. Mais, comme nous avions répertorié toute l'information juridique selon notre méthode, en trois jours les opérations de vérifications étaient terminées", dit Me Gilles Thibault, dirigeant de la société.
Me Thibault a alors voulu dupliquer sa méthode permettant de faciliter les data rooms à l'ensemble de la vie juridique de l'entreprise, et ainsi créer un outil de pilotage juridique.
" Les comptables disposent du grand livre comptable. Il n’y a pas d’équivalent pour classer l’information juridique de l’entreprise. Cette absence de structure nuit à la profession d’avocat aussi bien qu’à l’entreprise", dit-il.
"Voyez en effet : l’entrepreneur c’est comme un pilote de Formule 1, l’avocat comme le constructeur et le comptable le chronométreur. Pourquoi le pilote, quand vient le temps d’améliorer son bolide, se tourne vers le chronométreur et pas vers le constructeur ? "
Alors pour rétablir ce qui lui semblait être une logique économique, l’avocat a œuvré à catégoriser la vie juridique de l’entreprise.
Sa démarche, commencée il y a 30 ans, a abouti à la création de 25 rubriques, qui fonctionnent ensuite selon le principe de l’entonnoir.
A condition de rentrer l’information à l’aide d’un numériseur de tables (mini-scanner ultra rapide), chaque acte ou contrat de l’entreprise trouve sa place dans cette classification virtuelle, qui fonctionne selon un système d’entonnoir ; du plus précis au plus général.
Bonus : l’utilisateur peut annoter les documents, créer ses propres alertes ou rapprocher plusieurs contrats entre eux.
La clientèle visée est en premier lieu celle des services juridiques, et ce quelle que soit la taille du service car la plateforme se veut modulable.
Elle existe d’ailleurs en quatre applications : non meublée, data rooms, grand livre entreprise ou grands livres multiples ; qui couvrent du besoin ponctuel à la vie entière de l’entreprise.
Le produit coutera entre 3000 et 24000 $ en fonction de l’application choisie, outre une mensualité d’hébergement pouvant varier entre 100 et 500 $.
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Me
il y a 14 ansC'est super ça. Comme ça on peut tout imprimer à partir d'une même source.
Anonyme
il y a 14 ans> C'est super ça. Comme ça on peut tout imprimer à partir d'une même source.
Incorrigible Me. Taisez-vous, pour l'amour.