Reportages
Réussir à son compte !
Natacha Mignon
2010-08-17 15:00:00
Pas de job après le stage ? Et si vous partiez votre propre bureau ? Quelques conseils pour y parvenir…
En tant que stagiaire ou jeune avocat vous avez peut-être constaté que la conjoncture s’abattait même sur les plus gros, comment dans ses conditions s’en sortir un solo ?
En partant bien préparé, explique Maggie Green pour Lawyerist.com.
C’est bien connu un homme averti en vaut deux, un avocat aussi…
Sa méthode tient en trois points.
1. Misez sur des mentors
Seul à son compte peut-déjà être difficile, seul et sans ami sera pire !
Commencez donc par concentrer vos efforts de réseautage à la recherche de personnes d’expérience qui seront aptes à vous apporter support, conseils et confiance en vous ; des amis professionnels que vous pourrez appeler pour un conseil, dont vous croirez le jugement et qui in fine vous feront progresser plus vite dans votre pratique.
Jean Leduc, un des quatre fondateurs du cabinet Loranger Marcoux explique ainsi qu'au démarrage du cabinet ils avaient mis en place un comité consultatif composé de gens d'affaires expérimentés, dont le rôle était de s'assurer que le cabinet ne s'éloigne pas de son plan de développement.
Vos mentors seront comme des roues de secours et pourront éviter que votre client n’essuie les pots cassés …
Où se cachent-ils ?
Partout !
Pensez à vos maîtres de stage, à des confrères spécialisés dans les types de pratique qui vous attirent, à d’anciens professeurs.
Visez aussi les programmes d’aide des universités.
En un mot n’ayez jamais peur de demander de l’aide !
2. Impliquez-vous et osez !
Le pire écueil de l’avocat en solo est paradoxalement d’être un avocat solitaire.
L’homme est un animal social, l’avocat aussi!
Impliquez-vous dans les organisations professionnelles ou dans vos instances ordinales à la rencontre de vos pairs.
Membre de la même profession, vous aurez des points communs et des retours d’expérience à partager, et peut-être des projets à construire.
Cela peut vous paraître étonnant mais vos pairs seront peut-être également vos premiers apporteurs d’affaires.
Me Benoît Lapointe, co-directeur du cabinet spécialisé en litige Belleau Lapointe recommande aussi ne pas être frileux.
« Il faut trouver le courage d’y croire et se lancer, dit-il. Beaucoup d’avocats feraient des miracles en solo s’ils sautaient le pas ! »
3. Concentrez-vous !
A première vue, plus vous aurez de domaines de pratique, plus vous aurez de dossiers.
Cette position simpliste est en réalité fortement déconseillée par Maggie Green.
L’auteure, également avocate en solo, recommande de ne pas développer plus de deux domaines de spécialisation.
Me John-Nicholl (en photo), fondateur de Nicholl Paskell-Mede, boutique en droit des assurances confirme.
« Il faut s’en tenir à ce qu’on connait, partir avec un marché cible en tête, dit-il. Mon conseil serait savoir marcher avant d’apprendre à courir. »
A défaut, ce sera la plongée permanente en eaux profondes et tumultueuses, pour un résultat juridique souvent mitigé.
Imaginez que même les meilleurs avocats au pays ne sont pas bons en tout !
La spécialisation ne sera d’ailleurs pas forcément nocive au développement de votre activité puisqu’en vous faisant connaître dans vos domaines vous pourriez vous voir recommander des clients par des amis professionnels.
Il ne vous reste plus qu'à construire ce cercle vertueux ...
Pour plus de détails (en anglais), cliquez-ici.
En partant bien préparé, explique Maggie Green pour Lawyerist.com.
C’est bien connu un homme averti en vaut deux, un avocat aussi…
Sa méthode tient en trois points.
1. Misez sur des mentors
Seul à son compte peut-déjà être difficile, seul et sans ami sera pire !
Commencez donc par concentrer vos efforts de réseautage à la recherche de personnes d’expérience qui seront aptes à vous apporter support, conseils et confiance en vous ; des amis professionnels que vous pourrez appeler pour un conseil, dont vous croirez le jugement et qui in fine vous feront progresser plus vite dans votre pratique.
Jean Leduc, un des quatre fondateurs du cabinet Loranger Marcoux explique ainsi qu'au démarrage du cabinet ils avaient mis en place un comité consultatif composé de gens d'affaires expérimentés, dont le rôle était de s'assurer que le cabinet ne s'éloigne pas de son plan de développement.
Vos mentors seront comme des roues de secours et pourront éviter que votre client n’essuie les pots cassés …
Où se cachent-ils ?
Partout !
Pensez à vos maîtres de stage, à des confrères spécialisés dans les types de pratique qui vous attirent, à d’anciens professeurs.
Visez aussi les programmes d’aide des universités.
En un mot n’ayez jamais peur de demander de l’aide !
2. Impliquez-vous et osez !
Le pire écueil de l’avocat en solo est paradoxalement d’être un avocat solitaire.
L’homme est un animal social, l’avocat aussi!
Impliquez-vous dans les organisations professionnelles ou dans vos instances ordinales à la rencontre de vos pairs.
Membre de la même profession, vous aurez des points communs et des retours d’expérience à partager, et peut-être des projets à construire.
Cela peut vous paraître étonnant mais vos pairs seront peut-être également vos premiers apporteurs d’affaires.
Me Benoît Lapointe, co-directeur du cabinet spécialisé en litige Belleau Lapointe recommande aussi ne pas être frileux.
« Il faut trouver le courage d’y croire et se lancer, dit-il. Beaucoup d’avocats feraient des miracles en solo s’ils sautaient le pas ! »
3. Concentrez-vous !
A première vue, plus vous aurez de domaines de pratique, plus vous aurez de dossiers.
Cette position simpliste est en réalité fortement déconseillée par Maggie Green.
L’auteure, également avocate en solo, recommande de ne pas développer plus de deux domaines de spécialisation.
Me John-Nicholl (en photo), fondateur de Nicholl Paskell-Mede, boutique en droit des assurances confirme.
« Il faut s’en tenir à ce qu’on connait, partir avec un marché cible en tête, dit-il. Mon conseil serait savoir marcher avant d’apprendre à courir. »
A défaut, ce sera la plongée permanente en eaux profondes et tumultueuses, pour un résultat juridique souvent mitigé.
Imaginez que même les meilleurs avocats au pays ne sont pas bons en tout !
La spécialisation ne sera d’ailleurs pas forcément nocive au développement de votre activité puisqu’en vous faisant connaître dans vos domaines vous pourriez vous voir recommander des clients par des amis professionnels.
Il ne vous reste plus qu'à construire ce cercle vertueux ...
Pour plus de détails (en anglais), cliquez-ici.
41854
Me
il y a 14 ansLorsque l'auteur parle de se spécialiser, il s'agit davantage d'un voeu pieux! Dans les débuts, et même après quelques années à son compte, la clientèle est très variée. Si on décide de n'attendre que les dossiers dans notre domaine, on risque de creuver de faim après quelques mois. Même en prenant de tout, on crève souvent de faim dans les débuts!
Je suis d'accord qu'un avocat en droit des affaires qui arrondit ses fins de mois à la cour en plaidant des tickets et et des ordonnances en droit familial fait peu crédible. Cependant, c'est la réalité et parfois, les créanciers se font pressants, de sorte que les causes de tickets semblent alléchantes.
Malheureusement, il n'y a pas une seule recette pour réussir à son compte, mais il est possible d'y arriver avec un bon plan d'affaire et de marketing.
DSG
il y a 14 ans> Lorsque l'auteur parle de se spécialiser, il s'agit davantage d'un voeu pieux! Dans les débuts, et même après quelques années à son compte, la clientèle est très variée. Si on décide de n'attendre que les dossiers dans notre domaine, on risque de creuver de faim après quelques mois. Même en prenant de tout, on crève souvent de faim dans les débuts!
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> Je suis d'accord qu'un avocat en droit des affaires qui arrondit ses fins de mois à la cour en plaidant des tickets et et des ordonnances en droit familial fait peu crédible. Cependant, c'est la réalité et parfois, les créanciers se font pressants, de sorte que les causes de tickets semblent alléchantes.
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> Malheureusement, il n'y a pas une seule recette pour réussir à son compte, mais il est possible d'y arriver avec un bon plan d'affaire et de marketing.
That's great advice, Me. Would attitude such as that expressed in your words below help in developing a clientele?
“I'm quite convinced that murderers, rapists and thieves are not more degenerate that half of my fatty golf-playing, champagne-popping idiots of clients...”
Me
il y a 14 ans>
> That's great advice, Me. Would attitude such as that expressed in your words below help in developing a clientele?
So you still believe that there in only one Me in this world! No wonder why you still believe in Stanta!
Schloups
il y a 14 ans> >
> > That's great advice, Me. Would attitude such as that expressed in your words below help in developing a clientele?
>
> So you still believe that there in only one Me in this world! No wonder why you still believe in Stanta!
Hé oui! Vous avez tout compris... Les cotisations du Barreau vont toutes à Me... Un "scam" qui fait passer Lacroix et Madoff pour des amateurs!
eM
il y a 14 ansJ'aurai aimé obtenir des bons conseils dans cet article!
Commencer son réseautage par trouver des mentors, c'est la pire chose à faire! Trouvez des clients et après, quand vous aurez un problème, trouvez une solution. L'inverse ne permet pas de payer le loyer!
S'impliquer auprès de d'autres avocats ne sert qu'à se trouver une job, pas à trouver des clients! Il est bien mieux de s'impliquer dans des organismes, entreprises ou partis politiques où l'avocat pourra rencontrer des clients potentiels au lieu de compétiteurs!
La spécialisation n'est pas à mon avis l'issue d'un choix par l'avocat, mais la spécialité s'impose d'elle même selon les dossiers que l'avocat pourra obtenir de ses clients et c'est quelque chose qui survient avec le temps!
Se spécialiser dans un domaine quand on sort de son stage et que l'on décide de partir solo est un plan kamikaze financièrement!
Mes commentaires sont basés sur mon expérience de 5 annés comme avocat à son compte....
514
il y a 14 ansLe jeune avocat à son compte fait face à un dilemne ethique majeur: soit il dit à ses clients qu'il n'a pas d'expérience (et il en perd une partie), ou il se tait et les bullshite un peu.
Je suis à mon compte depuis 15 ans mais j'ai toujours profité d'un réseau de contacts et de clients potentiels que j'avais bati dans mes emplois précédents. J'admire ceux qui partent à zéro dans le contexte actuel - faut être brave (et un peu cowboy).
Eve
il y a 14 ansJe suis d'accord que quand on part à son propre compte il faut s'impliquer dans des Organismes, c'est de cette façon qu'on se fait un nom. En étant à mon compte depuis 10 ans presque, c'est en s'impliquant que je me suis fait un nom dans le domaine familial.