Bulles désaltérantes et rouge colossal pour le BBQ !

Voilà un vin que vous hésiterez peut-être à mettre dans votre panier lorsque vous passerez devant cette bouteille issue d’une région et d’un cépage presque inconnus, et parce que, je vous connais, plusieurs d’entre vous aimez boire des bouteilles aux étiquettes prestigieuses!

Mais voilà, je vous encourage plutôt à en acheter plusieurs quilles et à vous en constituer une petite réserve pour l’été tant il est bon. Et abordable.

Il s’agit d’un vin d’une belle maison du Péloponnèse, produit selon la méthode traditionnelle champenoise avec le cépage blanc autochtone de cette région, le moschofilero.

Le nez est très floral, ça sent le pétale de rose, me semble-t-il. En bouche, c’est frais, avec des saveurs de melon miel, de croissant, mais aussi une salinité bien appuyée qui rappelle même subtilement les herbes salées.

Il est facile d’approche, peu acide.

À boire sans modération, surtout quand il fait chaud, seul pour se désaltérer, ou avec des plats estivaux comme des salades de légumes marinés ou des ceviches.

À ce prix, aucune raison de s’en priver. Ce n’est pas un vin disponible en très grande quantité, mais dont on retrouve quelques bouteilles un peu partout au Québec. S’il n’y en a pas près de chez vous, vous pouvez l’acheter en ligne sur le site Web de notre monopole.

Domine Tselepos, Amalia Brut, Arkadia Code SAQ : 11901103, 23$

Le second vin du jour peut sembler moins estival que le premier, étant donné la corpulence que l’on connaît aux vins de cette appellation. Mais j’ai trouvé que ce vin issu d’un beau millésime dans le Rhône se porte à merveille lorsqu’accompagné à table par de bonnes viandes bien relevées grillées sur votre BBQ.

Le nez est marqué par des arômes éclatants de bleuet et de cassis. Après un bref passage en carafe, le fruit apparaît plus acidulé, et on détecte des notes d’épices, poivre et cardamome.

La bouche est élégante avec des saveurs de fruits noirs, de réglisse et d’épices diverses. Les tanins sont bien présents, sans être trop fermes. On détecte de légères notes boisées en finale. Pas le Châteauneuf le plus complexe que j’aie goûté, mais en revanche un des plus faciles d’approche et à un prix correct.

C’est plutôt gourmand et frais, et lorsque j’ai constaté en lisant l’étiquette, après avoir sifflé toute la bouteille, que ce vin titre 15 % d’alcool, j’ai été étonné. Il ne m’a pas semblé trop empesé comme je m’y serais attendu si j’avais lu cela avant la dégustation.

Pour accompagner une belle pièce de bœuf grillée, côte, bavette, macreuse ou hampe, ou encore des gibiers relevés.

Paul Jaboulet, Les Cèdres, Châteauneuf-du-Pape 2007, Code SAQ : 11984287, 39$