Vins

De la Bourgogne au Chili

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David Santerre

2012-10-19 14:15:00

Ninquen fait partie d’une catégorie de vins chiliens que l’on hésite encore souvent à acheter. Une erreur, nous explique cette semaine notre chroniqueur…
Le Chili est le royaume de l’aubaine. Mais quand ont désire mettre quelques sous de plus et monter d’un cran ou deux, souvent, on quitte le pays pour revenir en des terres plus traditionnelles, Bordelais, Toscane, Californie, par exemple.

Une erreur car on trouve de plus en plus chez nous de cuvées chiliennes de milieu de gamme, je parle ici de la fourchette de prix allant de 20 à 35 $. Si l’éventail de styles n’y est pas énorme, ceux qui réussissent bien n’ont rien à envier aux régions mentionnées plus haut.

D’un assemblage syrah (60%) et cabernet sauvignon (40%), le NinquenMountainvineyard 2009 montre au nez des parfums de fruits noirs, de thym de cuir et de tabac. La bouche est massive, tannique, mais pas dénuée d’élégance.

Le fruit y est bien présent mais pas confit, comme c’est trop souvent le cas au Chili. Il y a un côté épicé, et un léger boisé qui n’empiète pas sur le reste. Une pointe d’acidité, une longue finale, et voilà un Chilien puissant, mais racé. Pour accompagner des viandes relevées, comme une côte d’agneau aux herbes. Disponible presque partout dans le réseau de la SAQ.

Ninquén, MoutainVineyard,Colchagua 2009, Code SAQ : 00928853, 24,95$

Une robe rouge

Si vous avez la chance d’habiter près d’une des succursales où il reste quelques bouteilles de ce splendide Mercurey, sautez dessus ! Sinon, vous pouvez toujours le commander via le site Web de notre cher monopole.

Ce vin a beau être issu d’un millésime qui n’a été encensé par personne, les bons vignerons produisent en général de bons vins, bon an mal an. Et plutôt que de l’envoyer en cave pour 10 ans comme les 2005 ou 2009, celui-là, plus délicat, plus frais, vous procurera un plaisir immédiat.

Ce pinot noir à la robe rouge écarlate très claire dégage des arômes invitants de sous-bois, de résine de bois exotique, de rose et de fruits rouges compotés, mais pas sucrés.

En bouche, il y a du fruit certes, mais c’est surtout la minéralité et sa souveraine élégance qui marquent ce Mercurey. C’est complexe, long, d’une belle fraîcheur, et c’est bon, dès maintenant.

Pour lui rendre justice, ne faites pas l’erreur de le servir avec des plats chargés de sauce, d’herbes ou d’épices. Allez y avec une viande délicate, pas trop relevée, voir presque nature. Un poulet rôti ou un filet de veau par exemple.

Domaine du Meix-Foulot, Mercurey, premier cru Les Veleys, 2008, Code SAQ : 11195270, 32 $.
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