Vins

Gourmandises d'après temps des fêtes

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David Santerre

2013-01-11 14:15:00

Notre chroniqueur vous présente cette semaine deux produits très gourmands, aux antipodes l’un de l’autre. L’un droit, vif, tendu. L’autre, joufflu, riche, capiteux.
J’ai récemment eu la chance de dîner avec Pascal Jolivet et de déguster une dizaine de vins de sa gamme. Tous des blancs. Que du sauvignon blanc. Pas étonnant pour un producteur dont le terroir s’étend essentiellement à Sancerre et dans l’appellation voisine de Pouilly-Fumé, en Loire. Jolivet fait partie de ces vignerons qui réussissent à maintenir le caractère et la typicité de ses vins malgré la taille relativement importante de son entreprise - il possède tout de même 60 hectares de vignes. Cultivés biologiquement en partie.

Ses blancs sont généralement d’un équilibre impeccable. Du fruit, de la délicatesse, de la fraicheur, et toujours une intense minéralité. Mais chaque cuvée a son caractère propre.

Son Pouilly-Fumé 2011 d’entrée de gamme s’inscrit dans cette lignée.

Le nez sent le citron et le plant de tomates. La bouche nous amène vers des saveurs de pamplemousse. On y remarque aussi une belle salinité. Le terroir de silex et de calcaire où poussent les raisins qui le composent a bien transmis sa richesse aromatique au jus, très minéral. Équilibre parfait, finesse et richesse décrivent bien ce vin, qui ira bien sur des huitres ou des fromages délicats. Largement disponible dans le réseau de la SAQ.

Pascal Jolivet, Pouilly-Fumé 2011, Code SAQ : 10272616, 25,75 $

Un super cidre!

Voilà un produit d’exception bien de chez nous, et une primeur ! Ce cidre de glace est le premier issu à 100 % de pommes cueillies en plein hiver dans les vergers de la cidrerie. Car le cidre de glace peut être fait du jus de pommes pressées l’automne et dont le jus aura gelé au froid hivernal, ou de pommes cueillies l’automne et laissées dans des bacs au froid. Ou encore, comme c’est le cas de ce produit, de la manière que plusieurs considèrent comme la plus noble et naturelle, c’est à dire attendre que le froid ait cuit les pommes directement sur l’arbre et permis la concentration du jus qu’elles contiennent. Toutes les variétés de pommes ne peuvent toutefois tenir tout ce temps sur leurs branches, la plupart tombent quand le froid s’installe.

Ce cidre de glace présente au nez d’envoûtants arômes d’abricot cuit, de poire, de crème pâtissière, de chocolat blanc, et de noix de muscade. Des parfums que l’on retrouve en bouche assez fidèlement. C’est complexe, riche, onctueux, puissant même. Mais on a réussi à préserver une certaine fraicheur dans ce nectar, ce qui le rend parfaitement digeste. Pour le foie gras poêlé, une tarte tatin, un gâteau basque, la crème brûlée…

Cidrerie du Minot, Du Minot des Glaces, récolte d’hiver 2010, Québec, 40 $ (375 ml)
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