Que fait l'ex-DG?
Emeline Magnier
2013-11-01 17:00:00
C'est Marc-Antoine Cloutier, l'actuel directeur général et fondateur de la clinique juridique, qui l’a contacté deux semaines plus tôt. «Je n'ai pas hésité une seconde», indique Me Provencher.
Agent libre
Depuis qu'il a quitté ses fonctions de directeur général du Barreau du Québec à la fin du mois de septembre, il se décrit comme un agent libre: «Je prends du temps pour moi, et pour réfléchir à ce que sera la suite de ma carrière», explique-t-il.
Il en a également profité pour réaménager son site Internet de service de coaching, et s'impliquer dans des activités bénévoles avec l'Institut canadien de l'administration de la Justice.
Interrogé sur les circonstances de son départ de la direction du Barreau, Me Provencher n’a pas souhaité commenter, lui dont le mandat comme DG du Barreau a pris fin deux ans avant son terme.
C'est avec beaucoup d'enthousiasme qu'il a rejoint Juripop et la bataille pour l'accès à la justice. «Depuis des années, ce sujet me passionne», poursuit-il. À compter du 1er janvier prochain, il agira également temporairement comme directeur général, alors que Marc-Antoine Cloutier entrera à l'École du Barreau.
Selon Me Provencher, l'égalité de tous devant la loi passe par l'accès à la justice. «Juripop agit auprès des citoyens pour qu'ils en bénéficient. C'est la rencontre entre un idéal et des actions concrètes.»
En tant que président du conseil d'administration, il a reçu comme mandat d'assurer les bases financières de la clinique juridique. «Il faut toujours chercher des sources de financement. L'argent, c'est le nerf de la guerre», explique-t-il. Si Juripop s'est développé très vite en quatre ans d'existence, il faut maintenant travailler sur sa pérennité.
Retrouvailles
Au sein du conseil d'administration, il retrouvera notamment son bon copain, l'ancien bâtonnier Me Nicolas Plourde, avec qui il a collaboré alors qu'il était à la tête du Barreau du Québec. «Nous avons développé une amitié personnelle et profonde. Nous sommes complémentaires, et aimons travailler ensemble», explique le nouveau président.
Si ses nouvelles fonctions ne l'occuperont pas à temps plein, il précise poursuivre sa réflexion sur son avenir professionnel. «J'ai eu plusieurs discussions avec différents organismes, mais je suis plutôt en mode décantation et exploration plutôt que décision», conclut-il.