Début du procès de Geneviève Sabourin à New York

La première journée d'audience de Geneviève Sabourin a été très agitée. Le juge et le policier du tribunal ont dû la rappeler à l'ordre à plusieurs reprises en haussant le ton. Mme Sabourin interrompait le juge sans cesse et parlait à son avocat, Todd Spodek, à voix haute, pendant qu'il contre-interrogeait les témoins.

Les audiences préalables au procès se poursuivent jeudi et mardi prochain. Le procès n'aura pas lieu devant jury comme c'était prévu au départ.

Mercredi, deux témoins ont été appelés à la barre, dont la policière qui a procédé à l'arrestation de Mme Sabourin le 8 avril 2012 à 17 h 55. La Québécoise se trouvait alors devant l'immeuble d'Alec Baldwin sur la 10e rue, à Manhattan.

La policière a reçu l'ordre de se rendre sur place à la suite d’un appel du portier de l'immeuble quant à la présence de Sabourin.

«Il y avait déjà un dossier d'ouvert à son sujet, elle ne devait pas être là. Son histoire ne faisait pas de sens, elle disait qu'elle restait chez un ami, mais ne pouvait pas dire où», a dit la policière Jennifer Orta. Geneviève Sabourin a ensuite été menottée et a passé une nuit en prison.

La policière a aussi décrit Mme Sabourin comme l'ex-compagne de Baldwin durant son témoignage, un détail qui a longuement retenu l'attention du juge.

Depuis le début de cette affaire, Mme Sabourin a refusé tout accord à l'amiable qui lui aurait évité la prison, à condition qu'elle n'approche pas à moins de 10 rues de la maison de Baldwin et de ses bureaux, mais aussi qu'elle suive une thérapie.

L'acteur américain accuse entre autres Geneviève Sabourin de harcèlement aggravé et de l'avoir inondé de courriels pour lui demander de l'épouser. Elle avait rencontré l'acteur en 2002 lors d'un tournage à Montréal.