Cocktails Juridiques : briser les barrières

Céline Gobert
2015-09-17 13:15:00

Dans la foule, composée à 50% d’étudiants et 50% de professionnels, on trouvait pêle-mêle : des professionnels de chez Osler, Dentons, des étudiants de l’UdeM, de l’UQAM, d’Ottawa, quelques notaires ainsi que des parajuristes.
Dès la mi-août, les trois étudiants ont lancé l’événement sur Facebook. Fort de leurs contacts dans l’exécutif de certaines facultés de droit, et parmi les avocats du Jeune Barreau de Montréal (JBM) qui n’ont pas hésité à passer le mot, le bouche à oreille a bien fonctionné.

« L’idée était de sortir du caractère sélectif et homogène des cocktails de réseautage habituels, organisés par le JBM ou les cabinets et où il n’y a que des avocats ».
Un manque

Le but est de briser les barrières, dit Anne-Sophie Landrau. « On trouve beaucoup de sectorisation en droit : entre les notaires et les avocats par exemple, il y a certaines “jokes”, une rivalité… Et les parajuristes, on les oublie ! Ils ne sont jamais invités alors que tout le monde a besoin d’eux, ils font un travail très important. » Quant aux avocats en droit international, ils n’ont pas souvent l’opportunité de faire valoir qui ils sont, selon elle, et de montrer tout ce qu’ils peuvent apporter à la relève juridique.
Enfin, l’un des objectifs du cocktail était également de mettre en contact des professionnels. Par exemple, un avocat qui ouvre son propre cabinet et qui cherche des stagiaires, parajuristes, ou jeunes avocats en droit fiscal.
Le succès de cette première édition motive le trio : six cocktails par année sont d’ores et déjà prévus. Le prochain, en novembre, se déroulera sous le thème de « Vernissage juridique » et sera lié à l’art.
À suivre…