L'Affaire Aubut

Attention, «alerte Marcel» en vigueur

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Agence Qmi

2015-10-06 14:00:00

Les femmes qui travaillaient avec Aubut lors des J.O. de Vancouver avaient développé une sorte de système de prévention, et s’envoyaient une «alerte Marcel» dès que l’avocat arrivait au bureau…
Les femmes qui travaillaient avec Aubut lors des J.O. de Vancouver avaient développé une sorte de système de prévention, et s’envoyaient une «alerte Marcel»
Les femmes qui travaillaient avec Aubut lors des J.O. de Vancouver avaient développé une sorte de système de prévention, et s’envoyaient une «alerte Marcel»
C’est du moins ce que plusieurs sources qui ont bossé de près ou de loin pour le Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques d'hiver de 2010 à Vancouver (COVAN) ont affirmé au Globe and Mail, qui a dévoilé l’affaire, mardi matin.

Selon ces informations nouvelles, les femmes se faisaient parvenir des messages textes et des courriels dans tout le bâtiment lorsque le président du Comité olympique canadien y mettait le pied.

Déjà, Marcel Aubut se démarquait pour son ambition, certes, mais aussi sa propension au flirt et à l’affection physique. « Ce n’est pas tout le monde qui était confortable avec ça », a confié au Globe and Mail une femme qui occupait une position supérieure au COVAN.

Tourmente

Rappelons que Marcel Aubut est dans la tourmente depuis quelques jours, alors que le Globe and Mail a révélé qu’il faisait l’objet d’une enquête interne pour harcèlement sexuel au Comité olympique canadien (COC). Le président avait décidé de quitter temporairement ses fonctions, avant de remettre officiellement sa démission.

D’autres femmes ont par la suite affirmé avoir elles aussi été victimes d’épisodes d’harcèlement sexuel de la part de l’avocat au cours des dernières années. L’une d’elle, Me Amélia Salehabadi-Fouques, a porté plainte au Barreau.

Depuis quand ?

Le Globe and Mail se questionne ce matin à savoir ce que savait le Comité olympique canadien sur ces allégations. Selon une ancienne athlète olympique approchée par ce média, les gestes auraient pu avoir débuté aussi loin qu’en 1999. D’autres sources laissent entendre que la haute direction du COVAN était suffisamment préoccupée pour mener une enquête interne à l’automne 2009, qui n’a toutefois pas découlé sur une plainte officielle.

Rappelons que La Presse a aussi rendu public un document selon lequel le COC savait depuis 2011 que M. Aubut faisait l’objet d’allégations « très sérieuses » concernant des gestes déplacés qu’il aurait posés à l’endroit de certaines employées. L’organisation lui avait alors notamment demandé de s’engager à cesser de toucher ou d’embrasser les employées.
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1 commentaire
  1. Zorro
    Zorro
    il y a 8 ans
    Bien nommé...
    Il allait toujours droit Aubut, mononcle Marcel.

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