LCM : les secrets d’un cabinet en expansion!

Me Sébastien Caron, associé-directeur de LCM-Avocats est formel : son cabinet va bien. Fondé en février 2014, après la dissolution de la firme Heenan Blaikie et essentiellement à la demande des clients, le cabinet n’a cessé de croître. Il y a trois ans, ils étaient 11 avocats, aujourd’hui ils sont 15. Bon an mal an, les conflits continuent à éclater et donc le marché en litige reste en demande constante, explique l’associé.

Cela dit, tout n’a pas toujours été simple. Ainsi, les premiers défis qu’ils ont rencontrés étaient d’ordre logistique.

« Quand Heenan Blaikie s’est dissout, il a fallu mettre sur pied le cabinet, avec les ordinateurs, les téléphones, dans un délai de quelques semaines seulement. Ensuite, ça a très bien été. Les clients nous ont suivis d’entrée de jeu, se souvient-il. Dès le départ, on avait un nombre important de clients institutionnels, d’importants dossiers en cours, et nous avons pu débuter nos opérations très rapidement. »

Ce qui distingue le cabinet dans un marché saturé c’est sa culture axée sur un service clientèle d’excellence, basé sur l’intégrité, le respect de la magistrature, des collègues et des adversaires, confie Me Caron.

« Nous sommes appelés également à prendre des mandats de confrères en conflits d’intérêts et de représenter l’intérêt de leurs clients de la meilleure façon qui soit. »

Embauche de trois avocats

Me Caron vient d’ailleurs tout juste d’embaucher trois avocats : Me Lucy-Maude Lachance, Me Julien Archambault et Me Marie-Alex Letarte.

Me Lucy-Maude Lachance exerce principalement dans les domaines du litige civil et commercial et du droit de l’emploi. Avant de se joindre à LCM Avocats, elle a pratiqué environ trois ans au bureau montréalais de DLA Piper. Elle a été admise au Barreau en 2014 et détient un baccalauréat en droit de l’Université de Montréal (2013) ainsi qu’un B.A., Affaires publiques et relations internationales, de l’Université Laval (2010).

C’est la qualité et le professionnalisme des membres du cabinet qui l’ont séduite. « J’aime le processus intellectuel du litige, explique-t-elle à Droit-inc : rédiger et faire valoir des arguments pour mettre en avant les intérêts du client. » Ce qui fait un bon plaideur selon elle? La préparation, l’écoute, la maîtrise des enjeux du dossier.

Sur ce point, Me Caron est bien d’accord. « Il faut être prêt à travailler fort, notre métier est extraordinaire et peut rapporter beaucoup si l’on investit le temps et les efforts nécessaires. Sur le plan personnel, c’est « enrichissant », selon lui. « Un bon plaideur est commis au plus haut standard professionnel. Sur le plan financier, on peut très bien gagner sa vie. »

Me Julien Archambault pratique quant à lui en matière de litige civil et commercial, incluant les litige de construction et les litiges entre actionnaires, de même qu’en matière d’insolvabilité et de restructuration. Il est membre du Barreau du Québec depuis 2009, diplômé en droit de l’Université de Sherbrooke (2008), et a débuté chez LCM le 4 janvier dernier, attiré par la bonne réputation du cabinet sur le marché. « Le litige est une pratique qui revêt beaucoup d’aspect : de la recherche, de la stratégie, de l’excitation de plaider devant les tribunaux. On est très impliqués auprès du client. »

Enfin, Me Marie-Alex Letarte a également rejoint la firme pour exercer en litige civil et commercial. Elle s’est jointe au cabinet en 2016 après avoir complété son stage et travaillé comme avocate dans l’un des plus grands cabinets de litige familial à Montréal : celui de Me Anne-France Goldwater! Membre du Barreau du Québec depuis 2016, elle détient un LLB et une Mineure en psychologie de l’Université de Montréal (2015, et 2012).

L’avocate a cherché « à se diversifier », ainsi qu’à agrandir son champ de pratique en litige, explique-t-elle à Droit-inc. « On m’a fortement encouragée à rencontrer l’équipe, dont on m’a vantée le professionnalisme. Ici, les avocats sont compétents, l’équipe est stimulante, les dossiers d’envergure. » Passionnée par le litige, et la plaidoirie, les grandes périodes de stress la stimulent. « J’aime l’idée de faire partie d’un projet d’expansion, dit-elle, et la volonté des associés de former les juniors et d’investir dans ses jeunes. »

Miser sur les jeunes

Du sang neuf, pour satisfaire des clients de plus en plus exigeants. Voilà la réalité que rencontre LCM. « Dans le marché des services juridiques en litige, il y a beaucoup de pressions exercées par des clients sophistiqués qui exigent un service de haute qualité à des prix raisonnables. »

À court terme, Me Caron compte faire face à la demande en arbitrage domestique et international en embauchant un éminent avocat conseil. « Et, à moyen terme, complète-t-il, on va faire en sorte que les plus jeunes accèdent au partenariat et deviennent associés. Nous avons des jeunes très qualifiés qui vont parfaitement être en mesure de développer tant leur capacité que la clientèle.»

Ce qu’on peut lui souhaiter pour 2017? « Que la clientèle continue à nous faire confiance et nous confie leurs mandats importants! Et pour le système juridique dans son ensemble, que l’accès aux tribunaux soit facilité. »