Y a-t-il un avocat dans le bureau… du scénariste?

Les séries juridiques sont de plus en plus populaires, mais ne reflètent pas toujours la réalité du milieu. Suits, The Good Wife ou encore Ally McBeal, elles ont toutes leur lot d’erreurs et parfois, de vérités…

Law and Order : Cette série montre les liens qui existent entre la police et les procureurs, mais ne semble pas avoir compris combien la justice est lente. En effet, certaines affaires peuvent durer des années et ne se règlent pas en un jour. Aussi, dans plusieurs épisodes, les criminels finissent par confesser leur crime, mais dans la vraie vie, les confessions ne sont pas vraiment monnaies courantes !

Suits : Cette série met en scène Mike Ross, un jeune homme devenu avocat un peu par accident. Sauf qu’il est embauché sans même avoir de diplôme de droit. Inimaginable et même impossible dans la vie réelle! Évidemment, Mike Ross est brillant, mais il commet, comme ses collègues d’ailleurs, beaucoup d’erreurs éthiques. En revanche, l’émission a le mérite de montrer assez bien le quotidien d’un grand cabinet : le gros salaire, mais aussi les heures de bureau tardives et la gestion de la paperasse.

The Good Wife : Si la série dépeint plutôt bien les dessous de la vie politique, ce n’est pas toujours le cas de la vie d’un cabinet. Il est rare que des preuves soient apportées en cour en dernière minute comme le suggère la série. Les avocats de The Good Wife semblent également experts en tout. Dans la vraie vie, chaque avocat à son domaine de prédilection.

À la fin de la 4e saison, l’héroïne, Alicia Florick, se voit offrir le statut d’associé dans son cabinet. Or, un article rappelle que dans les 200 plus grands cabinets d’Amérique, à peine 4% des femmes sont associées.

Dead Drop Diva : La plupart des affaires juridiques de ce programme ne tiennent pas la route, mais elles ont au moins le mérite d’être divertissantes et de montrer le chemin semé d’embuche qu’il faut parcourir pour accéder au statut d’associé.

How to get away with murder : La série transforme totalement les relations entre professeurs et étudiants et refait le programme de droit de l’université... Le droit criminel s’y résume au meurtre. En revanche, elle décrit plutôt bien le quotidien des grands cabinets.

Ally McBeal : Cela n’a jamais été une vraie série juridique. Vous imaginez une avocate avec des tenues vestimentaires comme celle d’Ally McBeal dans la vie réelle ?

Ruptures : NOTRE série juridique présente aussi des tenues vestimentaires peu probables, tant leur inconfort transpire dans chaque scène. Peut-on vraiment travailler 15 heures par jour dans des vêtements si ajustés? Les avocates héroïnes sont aussi fardées pour les grands soirs. Ce maquillage accentue l’air constamment indigné de Me Ariane Beaumont qui se déplace -souvent à très grande vitesse- du matin au soir, chaussée de talons à la hauteur vertigineuse. On souffre juste à la regarder… Côté juridique, tout va très, très vite… et nos avocates cumulent trois autres fonctions (enquêtrices/travailleuses sociales/psychologues). Mais en droit de la famille, ça n’est apparemment pas si rare! L’assassinat d’une cliente dans un cubicule du palais de justice l’est peut-être davantage, cependant...