Et de 7 associés chez Cain Lamarre!
Céline Gobert
2019-01-31 15:00:00
Me Robert E. Boyd exerce en droit du travail et de l'emploi à Montréal. L’accession au partenariat est une «belle étape dans une carrière», réagit-il.
Barreau 2005, il conseille sa clientèle en matière de pratiques d'embauche, de gestion du rendement, de régimes de retraite, de santé et la sécurité du travail, de normes du travail, de droits de la personne, de cessations d'emploi et encore de harcèlement au travail.
«Être nommé associé est une belle reconnaissance de ses collègues, déclare-t-il à Droit-inc. C’est très motivant de pouvoir être partie prenante d’un projet qu’on a le goût de bâtir.»
Diplômé d’un Baccalauréat en droit (cum laude) de l’Université McGill (2006) et d’un Baccalauréat en relations industrielles de l’Université de Montréal (2003), l’avocat défend également les intérêts des employeurs dans le cadre de litiges.
«Quand on est à l’université, c’est sûr que l’un des objectifs qu’on se fixe est de devenir associé, mais plus important encore est de sentir que l’on exerce dans la bonne organisation, qu’on adhère à la culture et aux valeurs du cabinet. C’est mon cas chez Cain Lamarre.»
Auparavant, il est passé chez McMillan et Dunton Rainville.
Son conseil aux plus jeunes? Démontrer d’une grande disponibilité, surtout les 5 premières années de pratique, « les plus difficiles » dit-il. Selon lui, tout est une question de volonté et d’engagement, que ce soit dans la vie du bureau qu’auprès de la clientèle.
De la place pour les notaires!
Originaire de Val-d’Or et Barreau 2008, Me Nancy Désaulniers est retournée dans sa ville natale pour pratiquer chez Cain Lamarre en tant que notaire. Pour elle, devenir associée était une étape qui l’intéressait depuis son entrée au cabinet.
«Pour moi, être associée ça veut dire être capable d’amener les plus jeunes à s’épanouir, se développer, à avoir des modèles différents à suivre. Avoir différents profils d’associés va aider le cabinet à se rendre le plus loin possible.»
Avec sa nomination, elle démontre également à la relève que c’est possible d’être notaire et associée.
« Qu’on arrête de penser que les cabinets d’avocats sont réservés aux avocats! Il y a de belles places à prendre pour les notaires, et une belle complémentarité possible entre les deux pratiques.»
Parmi les domaines d’expertise de la titulaire d’un diplôme de droit notarial de l’Université de Montréal (2008) et d’un Baccalauréat en droit de l’Université de Montréal (2007), on compte le droit des affaires, le droit immobilier et les services notariaux.
Notons que la notaire a aussi pratiqué cinq ans en pratique générale chez Gilbert et Gilbert notaires. mais aussi chez Stéphane Brunelle, notaire (Saint-Bruno) et au sein de la Chambre des notaires du Québec (Montréal).
Un rêve qui devient réalité
Barreau 2005, Me Annie Tremblay est une avocate plaideuse depuis 14 ans. Elle exerce en droit de la santé, litige, et droit des assurances au bureau de Saguenay.
« Je suis très fière d’avoir atteint cet objectif que je m’étais fixée, réagit-t-elle au bout du fil. C’est le fruit d’un travail acharné et d’une attitude positive. Je suis prête à m’atteler aux nouveaux défis qui m’attendent! »
D’autant que la suite l’intéresse au plus haut point : effectuer plus de gestion, participer à la vision et aux orientations du cabinet, prendre des décisions stratégiques.
« C’était un rêve, pas une fin en soi mais une idée que j’avais derrière la tête depuis mes études et qui a pris de l’ampleur ces 2, 3 dernières années. J’ai complété ma famille aussi, alors les planètes s’alignaient...»
La diplômée en droit de Laval (2004) possède des compétences dans le domaine de la santé et des services sociaux, du droit immobilier ainsi qu'une vaste expérience en matière de responsabilité médicale et hospitalière. Elle est également responsable de plusieurs dossiers du domaine de l’assurance.
Aux jeunes qui voudraient suivre ses traces, elle conseille de « foncer ». « Il faut y aller, et se faire confiance. »
Et ce n’est pas tout…
Barreau 1996, Me Éric Goulet possède plus de 15 ans d’expérience en droit des affaires. Il exerce au bureau de Drummondville.
Pendant cinq ans, il a agi comme conseiller juridique et secrétaire corporatif d'une société inscrite à la Bourse de Toronto (TSX) : Napec inc, anciennement Groupe CVTech inc.
Diplômé en droit de l’Université d’Ottawa (1994), il possède une expertise en valeurs mobilières, en négociation de contrat, en acquisition et vente d'entreprises, en financement, en gestion des litiges, en gouvernance d'entreprise ainsi qu'en réglementation et conformité d'entreprise en matière de contrats publics.
Il a connu d’autres bureaux dont notamment Boudreau et associés (2013 à 2016), Lagacé Houle Nilsson Goulet Brousseau avocats (2000 à 2004) et Biron Nilsson avocats (1996). Il a aussi pratiqué en solo, de 2004 à 2007 et de 1997 à 2000.
Barreau 1999, Me Luc Bellemare cumule quant à lui près de 30 années d’expérience dans le domaine du droit de la construction. Il possède d’ailleurs une qualification complète de répondant auprès de la Régie du bâtiment.
Diplômé d’un baccalauréat en droit (LL. B.) de l’Université de Sherbrooke (1987), il a également exercé chez Greenspoon Bellemare (2008 à 2018), Dunton Rainville (2000 à 2008) et Bellemare & Associés Avocats (1995 à 2000).
Barreau 2010, Me Benoît Brouillette exerce en droit du travail et de l’emploi à Montréal.
Parmi ses compétences figurent l'interprétation des conventions collectives, l’imposition de mesures disciplinaires ou administratives, l’absentéisme et les litiges relatifs à l'emploi.
L’ex-Heenan Blaikie agit en outre à titre de porte-parole patronal à diverses tables de négociation en vue du renouvellement de conventions collectives.
Titulaire d’un baccalauréat en droit de Université Laval (2009) et d’un Baccalauréat en administration des affaires de l’Université du Québec à Montréal (2006), il maîtrise également l’impact des médias sociaux en milieu de travail, le harcèlement psychologique, la négociation collective et les mesures d’accommodement en emploi.
Enfin, Me Ariane Pasquier se spécialise en rapports collectifs de travail. Elle exerce au bureau de Montréal.
Plaideuse, elle représente ses clients devant les tribunaux depuis plus de 18 ans.
Son expertise s’étend du droit du travail et de l’emploi (négociation collective, rapports collectifs de travail, rapports individuels de travail) au droit administratif (droit disciplinaire).
Titulaire d’un Baccalauréat en droit de l’Université de Montréal (1994-1997) et d’un Certificat en commerce international de l’École des hautes études commerciales de Montréal (2000-2001), elle a passé 18 années chez Bélanger Sauvé, cabinet dans lequel elle a aussi fait son stage.
ABC
il y a 5 ansFélicitations à tous et toutes!
A
il y a 5 ansComme toujours, un cabinet blanc-tout-blanc.
C'est beau l'homogénéité.
Court-bouillon
il y a 5 ans13% des Québécois qui sont de « minorités visibles ». De ce %, je parie ma chemise que la forte majorité se trouve à Montréal et non en régions. Or, Cain Lamarre est un cabinet très implanté en régions, ce qui diminue les chances que des minorités compétentes soient considérées dans le « pool ». Ajoutons à cela que les diplômes étrangers en droit sont peu transférables au Québec, cela diminue d'autant plus le pool de minorités visibles d'immigration de première génération.
Finalement, ajoutons que Cain Lamarre fait bien ce qu'il veut. Ils ne doivent rien à personne.