Après avoir testé le privé, elle choisit le public!
Mathieu Galarneau
2020-03-02 08:30:00
La Barreau 2019 a profité de sa première année de carrière pour tester différents domaines de pratique. C’est d’abord la défense des gens vulnérables qui l’avait attirée dans la pratique du droit, dès son jeune âge, raconte-t-elle.
« J'ai toujours été passionnée par le sens de la justice, le fait de rendre justice, de protéger les plus vulnérables. Nul n'est censé ignorer la loi, mais on sait que ce n'est pas suivi à la lettre, donc pour moi c'était important d'aider les gens. »
Puis, au fil de ses études, elle a pu découvrir la Ligue des droits et liberté puis la Clinique de droit international pénal et humanitaire. Mais la Camerounaise de naissance, qui a vécu jusqu’à ses 10 ans en Belgique avant d’atterrir au Canada, souhaitait demeurer au pays. Exit donc le droit international.
« C'est pour cette raison que j'ai cherché un stage en droit de l'immigration. C'était un domaine d'intérêt pour moi, même si je n'étais pas encore certaine à ce moment-là que je voulais faire une carrière là-dedans. »
Stage qu’elle a fait chez Brunel Immigration, où elle a commencé sa pratique. Toutefois, le litige l’appelait, et c’est ce qui l’a amenée chez Arruda Teixera.
« Ça m'a aussi permis d'essayer le droit familial pour lequel j'avais un intérêt marqué, pour défendre les enfants vulnérables », souligne-t-elle.
Alors pourquoi aujourd’hui choisir la fonction publique?
« Au privé, on est très investis dans nos dossiers, sept jours sur sept. On veut très bien faire les choses. Nos clients ont des questions, des besoins ou des urgences, surtout en matière familiale, ça peut survenir à tout moment. Je me suis demandé si c'est ce que je voulais pour le futur, avec une carrière entièrement axée sur le litige. »
Après une réflexion pointant vers la négative, une rencontre avec sa mentore la pousse vers le public. Et c’est un choix qu’elle ne regrette aucunement, après un mois à l’emploi, qui est loin d’être « plate ».
« On a des dossiers qui touchent énormément de gens. Je trouve ça vraiment stimulant. Pour une jeune juriste, de travailler sur des dossiers qui auront un impact important, c'est de la pression, mais en même temps, c'est très motivant. Je suis vraiment satisfaite de mon choix! »