Lauréats : nouveaux étudiants à surveiller
Gabriel Poirier
2022-04-19 13:15:00
Ce prix a été créé en l’honneur de la juge de la Cour suprême du Canada du même nom. La SRC l’a décrit comme une « initiatrice de changement reconnue pour ses contributions intellectuelles visionnaires et son engagement à promouvoir l'égalité et l'équité dans la société canadienne et au-delà ».
Pas de dispute en vue : chacune des Facultés de droit du Québec recense cette année un lauréat. L’Université d’Ottawa en compte deux.
La juge Abella a été nommée à la Cour suprême du Canada en 2004. Elle est la première femme d’origine juive à y siéger.
Université d’Ottawa
L’Université d’Ottawa compte deux lauréats, l’un pour sa section de droit civil et l’autre pour sa section de common law. Il s’agit respectivement de Rayene Bouzitoun et de Allana Haist.
La première termine actuellement un programme de double baccalauréat en droit et en développement international. Boursière Loran 2018, elle a été membre du Conseil jeunesse du Premier ministre du Canada.
Quant à Allana Haist, elle est décrite comme une défenseuse de la réforme des systèmes juridiques. Elle se dit sensible à la cause des droits des prisonniers et pour l’éducation sur les dommages causés par la violence conjugale.
Université de Montréal
La lauréate de l’Université de Montréal, Rhita Harim, s’implique depuis l’âge de 15 ans auprès du quartier Saint-Michel dans le but d’aider « toutes les personnes ayant besoin d’un meilleur accès à la justice.
Université McGill
Niamh Leonard est la championne de l’Université McGill. Elle s’implique depuis deux ans auprès de plusieurs organismes, dont Apathy is Boring et Welcome. Elle devrait terminer son baccalauréat en droit le mois prochain.
Université Laval
Catherine Lord est décrite comme une étudiante « passionnée ». Lauréate de l’Université Laval, prochainement diplômée, elle œuvre auprès du EPBC et du Bureau d’information juridique.
Université de Sherbrooke
Bénédicte Philippe a complété sa formation en droit à l’Université de Sherbrooke l’an dernier. Innue, membre de la communauté Mashteuiatsh, elle s’est impliquée auprès du comité de droit autochtone de la faculté, en plus de participer à des activités comme le Kawaskimhon National Moot, un concours de plaidoirie mené conformément aux coutumes autochtones de négociation pacifique et de recherche de consensus.
UQAM
Le lauréat de l’UQAM, David Sanschagrin, est docteur en science politique. Sa thèse porte sur les juristes réformateurs qui, depuis les années 1930, ont contribué à la construction de l’État canadien et à la constitutionnalisation des droits et libertés.
Sa thèse, qui devrait paraître aux Presses de l’Université Laval, s’intitulera ''Le nationalisme constitutionnel au Canada''.
Ailleurs au Canada
Le prix Rosalie-Silberman-Abella, qui a été créé l’an dernier, est remis aux étudiants les plus susceptibles « d'exercer une influence positive sur l'équité et la justice sociale au Canada ou dans le monde ». Le prix s’élève à 1000$.
Il devrait être remis, chaque année, à un étudiant de chacune des facultés de droit au Canada.
Ailleurs au pays, les autres gagnants sont Jolene Ashini (Université of Victoria), Dakota Bundy (Queen’s University), Anita Cardinal-Stewart (University of Alberta), Harry Critchley (Dalhousie University), Rory Erickson (University of Saskatchewan), Maryam Hassan (Université York), Aria Kamal (Lakehead University), Patrick Leger (University of New Brunswick), Leila Nasr (University of British Columbia), Pascale Rioux (Université de Moncton), Rahul Sapra (University of Western Ontario), Tyrone Sequeira (University of Windsor), Sydney Snape (Thompson Rivers University), Dalal Souraya (University of Calgary), Hannah Taylor (University of Manitoba) et Deniz Yilmaz (University of Toronto).