Comment poursuivre sereinement sa carrière d’avocat après 65 ans ?
Sophie Ginoux
2022-08-17 13:15:00
Dans le secteur du droit, ce constat est encore plus clair : les avocats et juristes prennent leur retraite en moyenne après leur 72e anniversaire. « Et encore, précise Michel Dugal, représentant de la Financière des avocates et des avocats, ils le font souvent pour des raisons fiscales. » Effectivement, l’obligation de décaisser des REER, et donc de payer des impôts sur des revenus gonflés par ces sommes, pousse de nombreux avocats vers la sortie de leur vie active. « Mais s’ils avaient le choix, poursuit le conseiller, ils continueraient souvent à s’épanouir dans leur métier. »
Faire les bons choix, au bon moment
Quand on est un jeune professionnel, on ne se pose pas de question. On fonce dans sa pratique et on se concentre dessus, car elle est exigeante. Mais à la soixantaine, on devrait commencer à se poser des questions, ce qu’on oublie souvent de faire. « Pourtant, c’est à ce moment-là, avant ses 65 ans, qu’il faut agir si on veut continuer à pratiquer », martèle Michel Dugal. Pourquoi ? Parce qu’après ce cap, il est beaucoup plus difficile d’assurer sereinement la fin de sa carrière.
« Je croise tellement d’avocats de 66, 67 ou 68 ans qui me disent : « Oh, si j’avais su! », confie l’expert. Et ça me fâche de n’avoir pas pu les épauler à temps, tout simplement parce qu’ils ne connaissaient pas avant leurs 65 ans le produit qui reflète selon moi le plus le caractère d’OSBL de la Financière des avocates et des avocats ! »
Ce produit, c’est l’assurance des frais généraux, qui couvre l’ensemble des dépenses d’un bureau, contrairement aux assurances invalidité traditionnelles qui ne touchent que la personne assurée. Une protection très précieuse quand on ne veut pas se faire de souci financier en fin de carrière.
Une assurance pensée pour les juristes
Des assurances, il y en a plein sur le marché, diront à juste titre certains. C’est vrai, mais aucune d’entre elles n’est aussi complète, généreuse et accessible que celle proposée par la Financière des avocates et des avocats, spécifiquement pensée par et pour des juristes.
L’assurance des frais généraux dispose en effet de nombreux atouts. En cas de coup dur (invalidité totale ou partielle), elle prend le relai, en l’espace de 14 jours, pour payer les hypothèques ou les loyers, la location d’équipements et les salaires jusqu’à concurrence de 30 000 dollars par mois pendant 60 mois (ou jusqu’à ce que le total des paiements soit égal à 24 fois la prestation maximale).
Grâce à cela, si l’avocat assuré doit s’absenter de son cabinet, il a la garantie que son affaire continuera à fonctionner normalement, sans qu’il ait à puiser dans ses deniers personnels. De plus, s’il décède, un montant trois fois égal ou supérieur à la prestation mensuelle maximale sera versé à son cabinet ou à sa famille.
Ce n’est pas tout. L’assurance des frais généraux protège également de facto tous les membres de l’équipe légale et administrative de la personne assurée. Si l’un d’eux souffre d’invalidité totale ou partielle, ou bien en cas de décès, le cabinet recevra des prestations sans avoir à souscrire – ni payer – des frais supplémentaires.
Protéger sa pratique jusqu’à 80 ans !
À ce stade, on se dit déjà que cette protection est très complète. Mais les avocats séniors doivent aussi savoir que s’ils contractent cette assurance avant leur 65e anniversaire, elle leur garantira la paix d’esprit… jusqu’à 80 ans ! « Il suffit qu’ils demeurent actifs jusqu’à 71 ans, et s’ils décident par la suite de se retirer ou de transmettre leur cabinet à une tierce personne, la couverture sera en place tant qu’ils le trouveront pertinent », indique M. Dugal.
En ces temps d’instabilité économique où la volatilité boursière, la fluctuation du personnel, l’inflation galopante, ainsi que la hausse des loyers peuvent donner des maux de tête à de nombreux avocats à la tête d’un cabinet, a fortiori ceux qui ont un certain âge, l’assurance des frais généraux représente finalement l’option idéale pour dormir sur ses deux oreilles… et finir sa carrière paisiblement. Vous ne pourrez plus dire que vous n’étiez pas au courant !