Fasken pige chez Novalex
Sonia Semere
2022-11-28 08:30:00
Celle-ci s’occupe de rédiger, de revoir et de négocier des contrats commerciaux afin de protéger la propriété intellectuelle.
Elle s’assure également de la mise en place et de la standardisation des procédures liées à la protection des renseignements personnels au sein des entreprises.
Avant d’intégrer l’équipe de Fasken, Me Alexia Magneron travaillait pour le cabinet Novalex.
L’idée de rejoindre un grand cabinet n’était, au départ, pas dans ses projets. Et pourtant, ses divers entretiens l’ont convaincu. Et pour cause, chez Fasken, l’avocate va avoir la possibilité de travailler avec des avocats juniors
«Je vais pouvoir les aider, les épauler…Et je trouvais ça vraiment intéressant ».
Assurément, Me Alexia Magneron va être de bons conseils auprès des nouveaux venus. Celle-ci a un parcours professionnel qui se révèle particulièrement riche et varié.
Elle a ainsi eu l’occasion de toucher à la pratique privée dans plusieurs domaines et dans plusieurs contrées.
Au début de sa carrière, celle-ci a quitté la France, son pays d'origine, afin de travailler pendant plusieurs années au sein de l’industrie pharmaceutique IQVIA à Singapour en tant que responsable des affaires juridiques et de la conformité Asie-Pacifique.
« J’ai beaucoup appris, à 25 ans j’avais un très beau titre mais j’étais encore jeune, j’avais beaucoup de choses à apprendre encore et puis j’étais entourée d’avocats mais moi je ne l’étais pas », explique Me Alexia Magneron.
L’idée de devenir avocate commence alors à mûrir. Il ne restait alors plus qu’à trouver l’endroit idéal pour exercer ce métier.
Après avoir établi une liste de pays potentiels avec son conjoint de l’époque, Me Alexia Magneron penche pour le Québec.
Pendant un an, celle-ci a passé des équivalences à l’Université de McGill puis son Barreau et enfin…la recherche du fameux stage, source de tant de stress pour les étudiants en droit. Ce sera au sein du cabinet Miller Thomson pour la jeune femme.
« J’ai eu une bonne surprise en arrivant au Québec parce que j’ai trouvé que la pratique en tant que femme avocate était plus agréable qu’en France ».
Mais ce n’est pas la seule différence notable relevée par l'avocate : « Il y a également beaucoup moins de verticalité au Québec, c’est beaucoup plus facile de communiquer et d’exprimer un désaccord. Il y a plus d’échanges d’idées. La France me paraît plus professorale entre employeur et employé ».
Après un passage chez Miller Thomson, la jeune femme a rejoint un autre cabinet montréalais : Blake, Cassels & Graydon.
Mais visiblement, son envie de revenir à ses premiers amours était bien trop forte. Me Alexia Magneron a, par la suite, décidé d'intégrer l’entreprise Dialogue, une plateforme qui facilite l’offre des soins de santé aux employés. La jeune femme avait davantage envie de se concentrer sur les contrats commerciaux.
Cet intérêt est né durant ses études en droit en France.
« Au départ j’étais passionnée par les romans policiers, je voulais être commissaire de police. Et puis en troisième année, j’avais un professeur en droit commercial international qui m’a vraiment donné envie de me spécialiser là-dedans. »
Pour approfondir ses connaissances, Me Alexia Magneron a tenu à compléter son cursus universitaire par une école de commerce.
« J’avais envie de mieux comprendre les enjeux de mes clients et notamment leur vocabulaire. Je voulais être plus commercial et mieux comprendre la vie d’une entreprise. »
Membre du Barreau du Québec depuis 2017, Alexia Magneron a obtenu son baccalauréat en droit civil et en common law de l’Université de McGill en 2016.
Elle a auparavant fait une maîtrise en droit des affaires international à l’Université de Lyon et une maîtrise en administration à l’École de Commerce EMLyon.