Pas de pot de départ pour Suzanne
Amélia Salehabadi
2011-05-06 14:00:00
Suzanne Côté : J’ai eu simplement le goût de changement. L'été dernier, alors que j'étais plongée en plein dans la Commission Bastarache (Me Côté représentait le gouvernement du Québec), j'ai reçu un appel d'un chasseur de têtes. Cela m'a paru si saugrenu, que je l'ai repoussé, presque violemment, m'a-t-il confié plus tard. Jamais je n'avais envisagé quitter Stikeman, ma deuxième famille. Il s'est repris à plusieurs reprises, et j'ai fini par craquer.
Mais justement, connaissant votre attachement à Stikeman, pour quelles raisons avez-vous craqué?
Suzanne Côté: J'ai fini par rencontrer le chasseur de têtes (de chez Egon Zendher International), il a bien fait son travail, puisqu'il a su me séduire. En fait, ce qu'il m'offrait me convenait parfaitement : j'allais être à la tête de l'équipe de litige d'Osler (le mandat de Me Côté après 9 ans à la tête du département de litige Stikeman, se terminait). Une équipe d'une quinzaine d'avocats de très grande qualité allait travailler avec moi. Une équipe, dont j'aurai le mandat d'agrandir les effectifs, car le département est très occupé. Également la synergie entre non seulement les membres de mon équipe mais entre les différents départements d'Osler aussi bien au Québec qu'à travers tout le pays m'a impressionnée et cela a été un facteur très important.
Pourquoi Osler?
Suzanne Côté: Parce que c'est un excellent bureau! Très coté en Ontario et qui va fêter ses dix années d'existence à Montréal cette année. Il y a beaucoup d'ambition dans le bureau et de potentiel pour le cabinet à Montréal. Et j'aime l'esprit d'équipe du cabinet.
Des mauvaises langues dans le milieu donnaient comme raison de votre départ le peu de soutien que vous auriez reçu lors de votre passage à la Commission Bastarache, notamment de la part de vos associés de Toronto de Stikeman...
Suzanne Côté: Je préfère ne pas commenter l'épisode Bastarache. La seule chose que je pourrais dire, c'est qu'il y a toujours des gens dans des cabinets d'avocats qui n'apprécient pas les heures à très grands rabais offerts aux gouvernements. Il s'agit alors d'évaluer les retombées possibles pour le cabinet, grâce à la médiatisation de l'affaire. Nous n’avons pas tous la même vision de la chose. En ce qui me concerne, ma présence à la Commission Bastarache a été très positive, puisque suite à cela, j'ai été approchée et retenue par des nouveaux clients importants. Pour la petite histoire, je me fais arrêter dans la rue, les gens me reconnaissent et en général me félicitent, comme par exemple, cette dame âgée et très chic qui récemment ne voulait plus me lâcher!
Comment s'est passé votre départ de chez Stikeman?
Suzanne Côté: Cela a été très émotif. Une fois ma décision prise, j'ai convoqué dans mon bureau à la fois le président du Cabinet, Me Pierre Raymond et l'associé directeur du bureau de Montréal, Me André Roy. Je leur ai annoncé mon départ. Tous les deux ont pensé immédiatement que j'étais nommée juge. Quand je leur ai appris que je partais diriger le département de litige chez Osler, cela a été pour eux un très grand choc. L'effet d'une bombe. Je suis partie, avec mon assistante, cinq jours après cette annonce. Tout le monde pleurait dans mon département, moi comprise, le jour de mon départ.
Pensez-vous que si vous aviez été nommée juge, le départ aurait été différent?
Suzanne Côté: Oui, cela aurait été moins brutal. Et il y aurait eu un pot de départ...
Anonyme
il y a 13 ans>Tout le monde pleurait dans mon département, moi comprise, le jour de mon départ.
Ben voyons donc...Grosse misère !
Anonyme
il y a 13 ansOn l'aime Suzanne Cote!!
Me
il y a 13 ansUne infopub commandée spécialement pour dissiper des rumeurs ne peut jamais, par définition, être un article, encore moins un "bon" article.
anti-Me
il y a 13 ans> Une infopub commandée spécialement pour dissiper des rumeurs ne peut jamais, par définition, être un article, encore moins un "bon" article.
En quoi cet article est une info-pu?
facile de dire de 'rumeurs'...vous avez quelque chose à dire, dites-le sinon la FERME
Me
il y a 13 ans> facile de dire de 'rumeurs'...vous avez quelque chose à dire, dites-le sinon la FERME
"Des mauvaises langues dans le milieu donnaient comme raison de votre départ..."
L'intervieweuse et l'interviewée reconnaissent tous les deux que des rumeurs ont circulé autour de son départ. C'est un fait. Calmez-vous. Par ailleurs, une rumeur "circule" (ou équivalent). Elle ne "se dit" pas.
Anonyme
il y a 13 ansMe, entretenez vous des relations tendues avec votre nouvelle patronne. Puisque la rumeur CIRCULAIT justement que vous êtes chez Osler en litige...
Me
il y a 13 ans> Me, entretenez vous des relations tendues avec votre nouvelle patronne. Puisque la rumeur CIRCULAIT justement que vous êtes chez Osler en litige...
Il faut d'abord confirmer la deuxième partie de votre texte avant de poser la question constituant la première partie.
GBS
il y a 13 ansJe doute que Me soit avocat.
Anonyme
il y a 13 ansQuestion pour Me: qui est selon vous le pire avocats des grands ou moyens cabinets de mtl?
Delonte
il y a 13 ansA few years ago I'd have to pay someone for this inofmrtiaon.