La peine de mort devrait être reconsidérée dans certains cas, dit Boisvenu
La Presse Canadienne
2012-02-01 12:15:00
"Dans le fond, il faudrait que chaque assassin (ait) le droit à sa corde dans sa cellule. Il décidera de sa vie", a-t-il lancé.
M. Boisvenu croit que la peine de mort devrait être considérée pour les cas où il n'y a aucune possibilité de réhabilitation.
"Dans des cas aussi horribles que (Clifford) Olson, est-ce qu'on peut avoir une réflexion à ce niveau-là? Des gens sur lesquels il n'y a aucune possibilité de réhabilitation, des gens qui ont assassiné des dizaines de femmes? Je n'ai pas beaucoup de pitié pour ça", a tranché le sénateur.
Il a avancé que la peine de mort dans ces cas-là serait alors désirable pour des raisons économiques. Il a souligné par exemple que les trois membres de la famille Shafia, reconnus coupables de meurtre cette semaine, coûteront 10 millions $ à l'État canadien.
"Dans certaines circonstances, je pense qu'on pourrait rouvrir le débat", a-t-il résumé, bien qu'il soit le premier à admettre que le premier ministre Stephen Harper a promis que ce débat ne serait pas rouvert, pas plus que celui sur l'avortement.