Il quitte Blakes pour Kaufman
Céline Gobert
2012-05-01 10:15:00
Après avoir donné son préavis de deux semaines, il a fait ses valises pour rejoindre Kaufman, il y a une semaine.
"Blakes est un très bon cabinet, je n’ai que de bonnes choses à dire. Ceci dit je souhaitais plus de contacts avec les clients, donner plus d’importance à la gestion de l’entreprise d’un point de vue juridique", explique l’avocat.
Son souhait, également, était d’élargir ses compétences, s’orienter davantage vers le corporatif, alors que chez Blakes, dit-il, sa pratique se concentrait plus en financement.
"Chez Kaufman, on ne fait pas de valeurs mobilières, ni de marchés publics. Aujourd’hui ma pratique c’est un tiers de financement, deux tiers de corporatif."
Ainsi va-t-il pouvoir réaliser son souhait: s’entraîner en corporatif.
"Ils ont une excellente structure pour cela, de très bons avocats, un avenir prometteur et des clients fidèles."
Des PME québécoises notamment, une niche fidèle que s’est construite Kaufman sur du bouche à oreille, explique-t-il.
"Ce sont des PME québécoises de 15 à 30 millions de chiffres d,affaires qui réalisent en ce moment qu’il leur est plus avantageux de se tourner vers des cabinets comme Kaufman, que comme Blakes. Pour le même produit, de même qualité, voire de qualité supérieure, on leur offre plus de service, plus d’attention."
Cabinet plus petit, avec un coût qui l’est également.
L’avenir, il le voit plein de promesses.
"C’est un critère que l’on regarde avant de dire 'oui' à une proposition."
Kaufman lui a donc semblé une belle place pour poursuivre sa carrière.
"Kaufman a une excellente réputation. Nous ne faisons pas de publicité, nous n’avons pas de grandes bannières. Tout fonctionne grâce au bouche à oreille."