Bastarache

Bastarache : des avocates recherchistes? Non, enquêteuses!

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André Giroux

2010-05-13 10:15:00

« Ne parlons plus d’avocates recherchistes, mais d’avocates enquêteuses », annonce Guy Versailles, porte-parole de la Commission Bastarache.
Il apporte cette correction « à la demande de la Commission et des avocates elles-mêmes ».

Guy Versailles jure que ces femmes, dont le nouveau titre indique qu'elles interviendront bien dans le processus d'enquête, n’ont pas été nommées à la dernière minute à la suite de la levée de boucliers contre un Boys club.

« Les cinq sont sur la liste depuis au moins une semaine », assure-t-il.

On n'en saura pas plus sur les règles de nomination, sinon que « le Commissaire, ici Me Bastarache, a carte blanche pour choisir son équipe. »

En particulier, impossible de savoir quelles femmes le commissaire a approchées pour les postes « séniors »? Combien l’ont été?

« On ne s’embarquera pas là-dedans, répond le porte parole de la Commission. Nous prenons acte du signal qu’a envoyé la communauté juridique. La composition de la commission ne résulte certainement pas d’un processus délibéré d’exclusion. Ça adonne comme ça. Je peux vous assurer que nous avons clairement compris le message de la communauté juridique. »

Pourquoi ne pas l’avoir compris la semaine dernière? « Qui nous envoyait ce message, la semaine dernière? », demande-t-il.

Pourtant, la société a depuis longtemps établi le principe de l’égalité homme-femmes. « Nous ne sommes pas allés à l’encontre de cette valeur. La composition résulte d’un état de fait. La Commission n’a pas voulu exclure les femmes des postes « supérieurs », pas plus que nous avons eu la volonté de recruter des femmes en catastrophe pour compenser. »

Si le premier communiqué, publié lundi, ne mentionne pas la composition complète des membres de la commission, « c’est que nous avons dû agir rapidement à cause des fuites de www.droit-inc.com et de médias qui savaient que le procureur en chef avait contribué au Parti libéral du Québec. »

Guy Versailles explique en partie l’impair par la situation actuelle des membres de la Commission. « Lorsque le gouvernement fédéral crée une commission, une structure administrative l’accueille et lui fournit des conditions de base pour travailler : locaux et téléphone. Au palier provincial, la commission s’occupe de tout. La Commission Bastarache ne dispose encore ni de locaux, ni de téléphones. »

Le gouvernement québécois n’a nommé que la semaine dernière M. Daniel Legault à titre de secrétaire et d’administrateur de la commission.
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3 commentaires
  1. Anonyme
    Anonyme
    il y a 14 ans
    Marketing bullshit
    « Ne parlons plus d’avocates recherchistes, mais d’avocates enquêteuses »


    ça ressemble à s'y méprendre à:

    « Ne parlons plus d’avocat(e)s salarié(e)s, mais d’associé(e)s. »

  2. Me
    Me
    >>>> « Ne parlons plus d’avocat(e)s salarié(e)s, mais d’associé(e)s. »

    Vous parlez de Davies là, avec ses fameux "associés" CrackerJack après 3 ans de pratique? :) Il y a un autre cabinet qui est parti sur cette baloune nomenclaturale il y a 1-2 ans environ, je ne sais plus lequel...

  3. Me
    Me
    Gonthier & L'Heureux-Dubé c'est une chose: les deux ont été membres du Barreau du Québec avant d'être juges. Alors qu'ils y retournent d'une façon facilitée, ça me paraît assez défendable. Mais, sauf erreur, jamais avant 2008 Bastarache n'a été membre du Barreau du Québec. Je serai extrêmement intéressé à savoir en quoi consiste l'inscription dans son cas...

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