Bastarache
La crédibilité de Bellemare mise à l'épreuve
La Presse Canadienne
2010-08-30 13:11:00
Marc Bellemare a nié lundi avoir fait appel au collecteur de fonds libéral Franco Fava pour l'aider à financer ses campagnes à la mairie de Québec en 2005 et 2007.
"D'aucune façon je n'ai fait appel à M. Franco Fava pour la campagne municipale, que ce soit celle de 2005 ou celle de 2007", a affirmé l'ancien ministre de la Justice devant la commission Bastarache sur le processus de nomination des juges, à Québec.
M. Bellemare a démenti sans détour les allégations du militant libéral Jean-Paul Boily, qui a soutenu en fin de semaine dernière que l'ancien parti municipal dirigé par M. Bellemare avait sollicité l'aide de M. Fava.
Franco Fava est entrepreneur de Québec et collecteur de fonds influent du Parti libéral qui aurait exercé, aux dires de M. Bellemare, des "pressions colossales" pour la nomination de magistrats en 2003 et 2004.
La crédibilité de M. Bellemare a été mise à l'épreuve à son retour à la barre des témoins de la commission d'enquête.
Le procureur de la commission, Me Giuseppe Battista, a mis en doute les affirmations de M. Bellemare à l'effet que la nomination du juge Marc Bisson à la Cour du Québec en 2003 aurait fait suite aux pressions politiques de M. Fava.
Documents à l'appui, Me Battista a fait valoir que d'autres candidats avaient été envisagés à l'automne 2003 mais qu'ils avaient été exclus au terme d'une enquête de vérification d'antécédent par la Sûreté du Québec.
Marc Bisson, fils d'un important organisateur libéral de l'Outaouais, a finalement été choisi pour siéger à la Chambre criminelle à Longueuil le 26 novembre 2003.
Me Bellemare poursuit son témoignage et devrait être contre-interrogé lundi après-midi.
La semaine dernière, le témoin-vedette de la commission avait allégué que le premier ministre Jean Charest lui avait forcé la main en 2003 et 2004 pour nommer à la magistrature trois protégés de M. Fava.
Selon l'avocat de Québec, les juges de la Cour du Québec Marc Bisson, Michel Simard et Suzanne Gosselin-Després ont été promus à la suite de fortes pressions exercées par l'entrepreneur Fava et dans une moindre mesure, le comptable Charles Rondeau.
M. Bellemare a démenti sans détour les allégations du militant libéral Jean-Paul Boily, qui a soutenu en fin de semaine dernière que l'ancien parti municipal dirigé par M. Bellemare avait sollicité l'aide de M. Fava.
Franco Fava est entrepreneur de Québec et collecteur de fonds influent du Parti libéral qui aurait exercé, aux dires de M. Bellemare, des "pressions colossales" pour la nomination de magistrats en 2003 et 2004.
La crédibilité de M. Bellemare a été mise à l'épreuve à son retour à la barre des témoins de la commission d'enquête.
Le procureur de la commission, Me Giuseppe Battista, a mis en doute les affirmations de M. Bellemare à l'effet que la nomination du juge Marc Bisson à la Cour du Québec en 2003 aurait fait suite aux pressions politiques de M. Fava.
Documents à l'appui, Me Battista a fait valoir que d'autres candidats avaient été envisagés à l'automne 2003 mais qu'ils avaient été exclus au terme d'une enquête de vérification d'antécédent par la Sûreté du Québec.
Marc Bisson, fils d'un important organisateur libéral de l'Outaouais, a finalement été choisi pour siéger à la Chambre criminelle à Longueuil le 26 novembre 2003.
Me Bellemare poursuit son témoignage et devrait être contre-interrogé lundi après-midi.
La semaine dernière, le témoin-vedette de la commission avait allégué que le premier ministre Jean Charest lui avait forcé la main en 2003 et 2004 pour nommer à la magistrature trois protégés de M. Fava.
Selon l'avocat de Québec, les juges de la Cour du Québec Marc Bisson, Michel Simard et Suzanne Gosselin-Després ont été promus à la suite de fortes pressions exercées par l'entrepreneur Fava et dans une moindre mesure, le comptable Charles Rondeau.
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Me
il y a 14 ansLes intonations de Me Suzanne Côté étaient incroyablement irritantes aujourd'hui. Ça tappait tout le monde sur les nerfs. Toute grande plaideuse qu'elle soit elle aurait grand avantage de prendre des leçons côté intonations de moi-même ou d'un autre plaideur qui est très très bon en cette matière: par exemple le conjoint daviesien de Joséanne Chrétien, un plaideur hors-pair.
Paulette Giroux
il y a 14 ansSi les faits relatés dans l'article mentionné ci-dessous sont vrais, je ne crois pas que la crédibilité de Marc Bellemare puisse être mise en doute.
Très intéressant: voir «influence des argentiers: des libéraux se sont déjà plaints» http://lesanalystes.wordpress.com/2010/04/14/bagmen-du-plq-des-liberaux-se-sont-deja-plaint/