Bastarache

Les confidences de Franco

Main image

La Presse Canadienne

2010-09-23 12:20:00

Franco Fava témoignait encore ce matin devant la Commission Bastarache. L'occasion pour le collecteur de fonds d'évoquer la filière des candidatures.
Le collecteur de fonds Franco Fava a déclaré jeudi que lors de l'élection du premier ministre Jean Charest, il y a sept ans, une filière a été mise en place pour canaliser les candidatures pour les nominations gouvernementales.

M. Fava a témoigné devant la commission Bastarache sur le processus de nomination des juges que des responsables du Parti libéral du Québec avaient émis des consignes à ce sujet.

Le collecteur de fonds a affirmé que les curriculum vitae sont depuis 2003 remis à un permanent du PLQ, Marcel Leblanc, et une employée du cabinet de M. Charest, Chantal Landry.

"Les instructions qu'on a eues au parti c'est, quand on avait des gens qui étaient intéressés à occuper certaines fonctions, on remettait les cv dans la courroie de transmission, qui était M. Leblanc et Mme Landry et ils faisaient le tri."

Selon M. Fava, l'aiguillage s'effectue en fonction des intérêts des candidats.

"C'est les instructions qu'on a reçues quand M. Charest est arrivé, a-t-il dit. La permanence du parti nous a dit: 'on a un entonnoir, on a une structure. On n'intervient pas directement'."

M. Fava, qui a reconnu connaître des gens aux plus hauts niveaux politiques, a nié qu'il cherchait à obtenir de l'influence en référant des candidatures qui lui sont soumises.

"Si vous parlez de mon intérêt personnel, pécunier, c'est absolument rien", a-t-il dit.

M. Fava poursuit son témoignage en avant-midi.

M. Charest est attendu jeudi après-midi pour son témoignage devant la commission sur le processus de nomination des juges.

Le premier ministre répondra aux allégations de son ancien ministre de la Justice, Marc Bellemare, qui l'accuse d'avoir fermé les yeux sur les pressions qu'il a subies au moment de choisir des magistrats.

Mercredi, M. Fava a nié toute intervention auprès de M. Bellemare, contredisant ainsi les déclarations de l'ex-ministre.

L'avocat qui représente le Barreau, Pierre Bourque, a mis en doute la version de M. Fava.

M. Bourque a réclamé une vérification des appels effectués de la résidence et de l'appareil de M. Fava, afin de confirmer qu'il n'a pas téléphoné à M. Bellemare, comme il l'a soutenu.

M. Fava a accepté ces demandes, mais le commissaire Michel Bastarache a pris la requête de M. Bourque en délibéré.
5880
2 commentaires
  1. Anonyme
    Anonyme
    il y a 13 ans
    Roger C.
    Vas-y Franko c'est bon.
    Vas-y Franko c'est bon bon bon.

  2. Anonyme
    Anonyme
    il y a 13 ans
    CLP BEM CSST
    Vas-y Franko dit nous comment de dossiers sont falsifiés au BEM tes amis , et à la CSST , dit nous comment on détruit les travailleurs gravement atteints à la CLP dit le nous vas-y

Annuler
Remarque

Votre commentaire doit être approuvé par un modérateur avant d’être affiché.

NETiquette sur les commentaires

Les commentaires sont les bienvenus sur le site. Ils sont validés par la Rédaction avant d’être publiés et exclus s’ils présentent un caractère injurieux, raciste ou diffamatoire. Si malgré cette politique de modération, un commentaire publié sur le site vous dérange, prenez immédiatement contact par courriel (info@droit-inc.com) avec la Rédaction. Si votre demande apparait légitime, le commentaire sera retiré sur le champ. Vous pouvez également utiliser l’espace dédié aux commentaires pour publier, dans les mêmes conditions de validation, un droit de réponse.

Bien à vous,

La Rédaction de Droit-inc.com

PLUS

Articles similaires