Manille et Burns VS le Barreau du Haut-Canada

Céline Gobert
2011-03-15 13:15:00

Il s’en sort finalement avec quatre chefs d'accusation de harcèlement criminel, retirés en Juin 2009 quand il accepte de vendre son condo, de présenter des excuses aux plaignants pour les fausses allégations et d’assister à des cours de gestion de la colère.
Tiraillé entre les rapports encourageants des docteurs et les mensonges de Manilla, le comité d’appel rendra son verdict ultérieurement.
Quant à Brent Burns, voilà cinq ans qu’il se bat pour entrer dans la profession et ce, malgré cinq condamnations pénales : voies de fait causant des lésions corporelles, entrave à un agent de police, conduite avec facultés affaiblies.
Face à un jury qui décide de clôturer son dossier de demande, Burns fait appel. Sa requête est rejetée en février dernier. Burns lance alors une poursuite devant la Cour supérieure de l'Ontario, demande entachée par un échange de courriels avec Amanda Worley, représentante du barreau, dans lequel il l’accuse « d’imposture » et lui demande : « Ça fait quoi de vendre son âme ? »
Le président du jury a déclaré : « Il est difficile de comprendre comment un étudiant en droit qui demande son admission à une licence peut se comporter de cette manière. »
Burns, lui, clame avoir été induit en erreur par son avocat, se déclare vexé et a l'intention de faire appel suite à un nouveau rejet : « Ce qui s’est passé est affreux, dit-il, cette décision n‘est pas la bonne.»
Pour consulter la décision de rejet de demande de licence de Brent Burns, cliquer ici.