3 stratégies pour parler en public

Vous approchez de la scène. Vos mains tremblent, vous sentez vos jambes fléchir, votre coeur bat la chamade. Pas de panique ! Même les plus grands associés et pointures du droit ont vécu ce vilain trac eux aussi. D’ailleurs, paraît-il, c’est grâce à ce stress parfois insoutenable que certains livrent leurs meilleures prestations…

Comment ne pas s’effondrer sous le coup d’une peur panique ? Comment survivre à une réunion, une conférence ou une entrevue d’embauche lorsque l’on n’est pas à l’aise de parler en public ?

Voici trois stratégies, selon Fast company, pour insuffler de la force et de la conviction à vos interventions.

Une pratique intensive : Évidemment, il va falloir vous entraîner. L’entraînement, c’est la clé de tous les champions. Prenez exemple sur Winston Churchill qui passait une heure à se préparer pour chaque minute de son discours. Oui, vous avez bien lu. Un discours de 45 minutes équivaudrait donc à 45 heures de préparation. Ce travail intensif permet de maîtriser vos mots à la perfection et on le sait, un discours de qualité sonne authentique, paraît spontané et semble se livrer sans effort. Mark Twain l’a résumé non sans humour : « Il me faut plus de trois semaines pour préparer un bon discours impromptu. »

La maîtrise de son corps : N’hésitez pas à prendre des cours de théâtre qui pourraient se révéler bien utiles, non seulement pour apprendre à poser votre voix mais aussi à bien placer votre corps sur scène. Le corps a son propre langage.

Regardez votre interlocuteur dans les yeux, apprenez à changer vos expressions faciales selon l’émotion que vous souhaitez véhiculer. Baissez la voix pour créer plus d’intimité, élevez le ton si vous souhaitez dénoncer quelque chose. Évidemment, vous aurez l’air plus sincère si tout cela paraît naturel. Pour garder l’attention du public, on vous conseille également de bouger derrière votre micro ! Ne restez pas figé. Votre mouvement forcera les gens à davantage se concentrer.

Droit au but : Côté contenu, un bon discours ne se perd pas en circonvolutions et autres détails inutiles. C’est prouvé : si vous n’avez pas clairement énoncé votre point principal en moins de 60 secondes, vous avez déjà perdu l’attention de vos interlocuteurs. C’est en affichant d’emblée un message et des intentions claires que les publicitaires fonctionnent par exemple et ont un impact fort sur le cerveau de ceux qui les écoutent.

Ne noyez pas votre public sous une avalanche de mots, d’idées et de complexité. Utilisez le pouvoir du silence. Vos interlocuteurs auront l’impression que votre discours possède plus de poids et de sagesse. Bien entendu, on ne vous parle pas d’une minute complète à ne rien dire… mais des petites secondes de silence bien placées sauront convaincre votre assemblée.