4 astuces pour devenir un meilleur négociateur
Céline Gobert
2015-08-13 13:15:00
Compris ? Alors voici quatre astuces qui pourraient vous servir …
Se fixer des limites : Utilisez la technique du M.O.M. Il s’agit du nom de la zone que vous aurez préalablement définie et que vous n’êtes pas prêt à dépasser. Exemple : vous négociez votre salaire. Le premier M. est le montant Maximum que vous cherchez, le O. est pour Ok, soit l’argent pour lequel vous êtes prêt à vous mettre au travail, et le deuxième M. est pour Minimum, soit le montant le plus bas que vous acceptez de gagner pour ce poste. Facile pour se fixer des limites.
Considérez l’offre dans son ensemble : Au-delà du salaire, vous devez également considérer les avantages collatéraux au poste. Est-ce que l’on vous rembourse vos heures de formation et autres cotisations ? Que se passe-t-il en matière d’assurance de voiture ? De vacances ? De congés maladie ou maternité ? Ne vous concentrez pas uniquement sur l’argent et la somme que cela représente. La qualité de vie ne s’achète pas, par exemple.
Ne vous lancez pas le premier : Lors d’une négociation, il vaut mieux laisser la partie adverse faire une offre en premier. Le danger de lancer une proposition avant autrui est de dévoiler tout de suite ses cartes et de perdre l’avantage, voire même de l’argent dans le cas où votre interlocuteur était prêt à investir davantage !
Sachez dire (et entendre) non : D’ailleurs « non » ne veut pas dire « jamais » mais seulement « non, pas maintenant ». Souvenez-vous qu’un mauvais « oui » est bien pire qu’un solide « non ». Parfois, un refus peut même venir solidifier des relations ou approfondir des liens car en posant vos limites, vous inspirez davantage de respect. Si vous êtes vous-même celui qui expérimente le non, surtout ne vous vexez pas et acceptez l’idée que l’on puisse décliner votre offre. Ce n’est pas la fin de monde, tirez en les leçons nécessaires et ne fermez pas la porte à une éventuelle future collaboration.