D’hygiéniste dentaire à avocate !
Sonia Semere
2023-08-16 14:15:00
L’avocate a rejoint le cabinet il y a environ deux ans après une étonnante reconversion professionnelle.
En effet, avant de prendre la voie du droit, Me Julie-Alexandra Savard a été hygiéniste dentaire pendant une dizaine d'années.
Hygiéniste dentaire, une vocation ? Pas vraiment…
« J'ai commencé le Cégep à 16 ans, ce qui est très jeune selon moi, pour savoir ce qu'on veut faire dans la vie. À ce moment-là, j'ai choisi une profession technique pour pouvoir intégrer le marché du travail rapidement », confie-t-elle à Droit-inc.
Après avoir vécu quelques bouleversements dans sa vie personnelle, Me Julie-Alexandra Savard s’est questionnée sur ce qu’elle voulait vraiment faire dans sa vie, ses motivations profondes et ses valeurs. De quoi la mener vers un véritable travail d’introspection… Un travail d’introspection qui l’a dirigé tout droit vers la faculté de Sherbrooke.
« Le droit est un domaine qui rejoint plusieurs de mes valeurs, la diplomatie, la rigueur, l'adaptation et la collaboration, tout ça, ça venait vraiment me chercher ».
« Finalement, le droit, ça me permettait de continuer à aider les gens, ce que je faisais aussi dans ma première carrière », poursuit-elle.
Et pour cause, depuis toujours, Me Julie-Alexandra Savard veut « faire une différence dans la société ».
Ce n’est pas pour rien qu’elle a choisi le droit professionnel comme domaine de pratique.
Pendant son stage du Barreau, Me Julie-Alexandra Savard rencontre Me François Montfils, un des associés de Therrien Couture Joli-Coeur.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est parvenu à lui partager sa passion pour le droit disciplinaire et le droit professionnel.
Des missions variées
Au quotidien, Me Julie-Alexandra Savard représente exclusivement des syndics et des bureaux de syndics.
« C'est ce qui m'a interpellée le plus rapidement, c'est qu'on contribue à la protection du public. C’est aussi un domaine de droit qui permet d'en apprendre plus sur toutes sortes de professions. C'est super enrichissant ».
Côté plus pratique, le droit disciplinaire a la particularité de regrouper plusieurs domaines dont le droit administratif, le droit civil ou encore le droit pénal.
« C'est aussi beaucoup moins formel que le droit civil ou le droit pénal. On ne porte pas de toge, on ne va pas au tribunal, on ne va pas à la cour, à l’exception du tribunal des professions ».
Me Julie-Alexandra Savard effectue un important travail de recherche et d'analyse d'éléments de preuve.
Il y a également énormément de rédaction que ce soit des lettres, des plaintes disciplinaires, ou encore des plans de plaidoiries.
Le travail de Me Julie-Alexandra Savard s'apparente essentiellement à du conseil et de l'accompagnement à travers tout le processus disciplinaire.
Pour le futur ? L’avocate nous confie vouloir « apprendre le plus possible ».
« C’est certain que j'aimerais enseigner, que ce soit pour partager ma passion de ce type de droit ou encore transmettre les notions de base aux futurs professionnels ».
Au passage, Me Julie-Alexandra Savard a tenu à délivrer un petit conseil aux stagiaires du Barreau.
« Je leur dirais de ne vraiment pas fermer leurs horizons. Le droit professionnel, c'est très, très enrichissant. C'est très valorisant aussi. Ça vaut la peine ne serait-ce que d’essayer avant de finaliser son choix ».
Anonyme
il y a un anDes articles sur des cheminements inverses seraient également intéressants.
Tout le monde connait l'histoire de la notaire devenue animatrice de soirées fétiche, j'en connais une qui est devenue esthéticienne ayurvédique, mais il y a sans doute des dizaines d'histoires dans ce genre.
On en veut d'autres !