Leaders: 7 erreurs à ne pas commettre

Bien que souvent involontaires, de simples accrocs à l’intégrité représentent de véritables freins à l’atteinte du succès, tant pour l’associé, ses avocats que le cabinet, rappelle le HuffPost Business. Recherchez trois caractéristiques chez une personne : l’intelligence, l’énergie et l’intégrité, disait Warren Buffet. Si cette dernière qualité fait défaut, oubliez cela.

Dr Fred Kiel, auteur dont les recherches portent sur l’intégrité et le leadership, cite les pièges à éviter afin de demeurer intègre professionnellement.

Favoriser le culte de la personnalité. Une bévue trop souvent commise par les leaders, c’est de croire que la planète tourne autour d’eux, et qu’ils pourront n’en faire qu’à leur tête. Un leader d’une grande intégrité saura apprécier les questions… et la critique.

Esquiver ses responsabilités. Les politiciens sont reconnus pour leur faculté à refuser d’assumer leurs erreurs. Les leaders du monde des affaires peuvent adopter la même fâcheuse tendance. Le leader doit se tenir debout et endosser les décisions qu’il prend, même en cas d’échec. Les meilleurs leaders prendront le blâme pour les moins bons coups, mais partagerons avec l’équipe le crédit du succès.

Manquer d’introspection. Plusieurs leaders croient qu’ils détiennent une intelligence émotionnelle supérieure, mais quand vient le temps de se comprendre eux-mêmes ils peuvent se montrer incroyablement aveugles. Et ils ne sont pas les seuls. Selon TalentSmart, la recherche démontre qu’à peine 36 % des gens s’autoévaluent de façon éclairée.

Oublier que la communication se fait à double sens. Certains se gonflent d’orgueil à l’idée de croire qu’ils sont des leaders accessibles, mais ils n’écoutent pas les idées des autres. Il y a de ceux qui ne se fixent pas d’objectif ou qui oublient de mettre l’avocat en contexte pour obtenir ce qu’ils demandent. D’autres n’offrent jamais de rétroaction, laissant leurs subordonnés spéculer à savoir s’ils recevront une promotion ou si on leur montrera la porte.

Endurer les employés sous-performants. Que ce soit parce qu’ils plaignent l’avocat ou simplement éviter un conflit, des leaders éludent les décisions difficiles. Bien qu’il n’y ait pas de mal à avoir de la compassion, les véritables leaders connaissent les limites et assument, pour le bien de la compagnie autant que pour le reste de l’équipe, devoir se départir d’un employé devenu un boulet.

Succomber au tyran de l’urgence. Voilà ce qui arrive lorsque les leaders doivent constamment éteindre des feux. Trop occupés à régler les problèmes qui se présentent, ils en oublient leur plus importante ressource, leurs employés. L’intégrité d’un leader se mesure à son habilité à esquiver les distractions qui l’empêchent de mettre les gens au sommet de ses priorités.

Opter pour la microgestion. On voit souvent cette erreur chez le néophyte, celui qui transite d’un poste d’employé à gestionnaire. Sans obtenir un gain tangible à la fin de la journée, ce leader aura l’impression d’avoir été peu productif. Or, la productivité se répercute différemment chez un leader. Résultat : ils optent pour une microgestion maladive. Un leader intègre saura céder la liberté requise à un avocat pour qu’il accomplisse avec diligence son travail.