Ne manquez pas ces 3 occasions de vous taire!
Céline Gobert
2015-11-20 14:15:00
Et pas seulement quand vous n’avez rien de mieux à dire que le silence, comme le veut l’adage, ajoute cet article de Mashable. Parfois, un mot malheureux peut réduire en cendres de bonnes relations, des contrats, voire vos chances d’obtenir cette promotion dont vous rêviez depuis longtemps.
Voici trois moments dans une vie professionnelle où il vaut mieux ne rien dire.
Quand la partie adverse joue contre elle-même, dans une négociation ou une transaction : Vous avez pu le constater de vos propres yeux, parfois les gens ont de drôles de façons de négocier et gâchent leur argumentaire d’eux mêmes, sans l’effort de l’ennemi. Cela arrive quand la partie adverse met une offre sur la table par exemple, avant de vite se rétracter pensant que vous n’allez pas accepter de toute façon.
Évidemment, pour vous, le mieux est de garder la bouche fermée. Cela vaut aussi quand la partie adverse se trompe dans ses calculs. On a déjà vu des transactions tourner au vinaigre en raison d’une simple erreur de calcul mathématique. Moral de l’histoire : vous n’avez pas l’obligation de reprendre votre adversaire … quand il agit contre ses intérêts !
Quand vous posez une question à votre interlocuteur : On connaît tous cette personne qui vous pose une question avant de poursuivre aussitôt n’attendant même pas d’entendre votre point de vue ! Parfois, ils vous laissent parler mais ne vous écoutent pas vraiment, essayant de vous presser avec des « uh uh » et des « oui oui, parfait ».
Ne soyez pas comme eux. Vous en apprendrez beaucoup en observant et en écoutant, silencieusement. De façon générale, évitez à tout prix de trop vous mettre en avant.
Quand vous contre interrogez un témoin ou commencez un discours : Les gens n’aiment habituellement pas le silence et tentent à tout prix de le combler. Vous pouvez utiliser cette tendance à votre avantage, par exemple en interrogatoire. Même si le ton de voix du témoin suggère qu’il a terminé sa phrase, essayez de garder le silence, comme si vous attendiez une suite. Le plus souvent, il va continuer à parler … même à son désavantage !
N’ayez pas peur du silence, ce qui peut en sortir est parfois étonnant. Par exemple, essayez quelque chose : avant de commencer votre prochain discours, débutez par une longue pause, de celles qui sont inconfortables. Cette tactique provoque le malaise chez votre public qui ne sait pas si vous avez perdu vos notes ou si vous allez faire une attaque de panique. Cela vous assure d’une chose : quand vous allez commencer à parler, on vous écoutera. Mieux, votre auditoire vous sera inconsciemment reconnaissant de ne pas l’avoir mis trop mal à l’aise !