Quoi de neuf en impraticabilité technique?

Céline Gobert
2016-04-29 10:15:00

Dans le cadre de la réhabilitation environnementale de sites contaminés, le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Lutte aux changements climatiques (MDDELCC), peut, dans certaines situations exceptionnelles et à certaines conditions, considérer une allégation d’impraticabilité technique par le promoteur.
Au plan juridique, la notion d'impraticabilité technique tient son origine de la possibilité que prévoit la Loi sur la qualité de l'environnement, en matière de réhabilitation environnementale de terrains contaminés, de laisser en place des contaminants en concentration qui excède les valeurs limites applicables.
Le Ministère pas très favorable

La conférence fera un rappel du cadre juridique en matière de terrains contaminés, présentera des études de cas rencontrés par les praticiens et où l’on a du évoquer l’impraticabilité technique et fera le point sur les enjeux juridiques et économiques entourant ces questions.
« Nous offrons une tribune pour les échanges, il y a un manque clair d’encadrement sur ce sujet » explique Martin Thiboutot, vice-président du comité exécutif de la section environnement, énergie et ressources naturelles de l’ABC, division du Québec.
Limites imposées et aspects techniques

Enfin, la conférence permettra d'aborder les aspects plus techniques liés à la préparation et à la présentation d'une demande d'approbation d'un projet de réhabilitation d'un terrain contaminé basée sur l'impraticabilité technique.
La formation se destine aux avocats en environnement mais également aux consultants qui travaillent dans le secteur ainsi que des compagnies d’assurances.
Pour vous inscrire, cliquez ici.