Savoir dire non en 3 leçons

Julien Vailles
2016-06-13 14:15:00

S'il y a plusieurs façons de dire « non », il y a surtout trois types de « non » différents qui n'ont pas la même signification. Tout avocat, comme n'importe quel professionnel, devra employer fréquemment chacun d'eux au bon moment, rappelle le site Fast Company.
1. Le « non merci »
Aussi bien dire le « non, pas question ». C'est celui qui est catégorique, pour lequel aucune discussion n'est possible.
Même quand leur intention est claire, les gens sont souvent réticents à l'utiliser, de peur de blesser un contact, de nuire à une relation d'affaires ou d'affecter leur réputation. Pourtant, une réponse immédiate rend souvent davantage service qu'un maigre « peut-être » qui laisse indécis, à condition, bien sûr, d'être fait de manière professionnelle. Par ailleurs, le contact en question sait bien, en temps normal, qu'un tel refus n'est pas personnel et ne le prendra généralement pas ainsi.
2. Le « non, je n'en sais pas assez »
C'est un « non » clair, mais qui appelle à plus d'ouverture. C'est une façon de dire : « dans les circonstances, je ne peux pas accepter, mais donnez-moi davantage d'informations éventuellement et je reconsidérerai ma réponse ».
Ce genre de réponse a deux avantages : elle ne donne pas de faux espoirs à l'interlocuteur, puisque ce n'est pas un « oui », et elle donne à ce dernier la chance de se préparer davantage.
Malgré tout, il ne faut évidemment pas utiliser cette réponse pour dissimuler un « non merci ».
3. Le « non, pas tout de suite »
Contrairement au précédent, ce type de « non » permet de manifester clairement son intérêt, mais d'ajouter que seul le timing est problématique. C'est peut-être la charge de travail ou une meilleure offre qui empêche d'accepter, mais cela encourage quand même l'interlocuteur à venir nous rencontrer ultérieurement.
Cette réponse est à utiliser, par exemple, lorsqu'on a une offre d'emploi intéressante, mais qu'on est lié par un autre contrat.
Et vous, qu'en pensez-vous?