Un avocat met le cap vers le Port de Saguenay

Le Port de Saguenay vient d'accueillir un nouveau conseiller principal aux affaires juridiques, Me Stéphane Simard.

Son arrivée au sein de la zone industrialo-portuaire n’est pas très étonnante compte tenu de sa connaissance des rouages de l'administration publique et des questions de gouvernance.

Il faut dire que, durant toute sa carrière, Me Simard a baigné dans le domaine du droit municipal, de la ville de Baie-James au Québec jusqu’à Dieppe, au Nouveau-Brunswick.

Après plusieurs années à travailler pour des municipalités, l’avocat avait, semble-t-il, la furieuse envie de se lancer dans de nouveaux défis.

Pour cause, le Port-Saguenay est l’une des cinq administrations portuaires canadiennes au Québec.

« Il y a énormément de potentiel ici parce qu'actuellement, on n'a pas de port avec autant de territoire », explique-t-il à Droit-inc.

En plein développement industriel, le Port de Saguenay a désormais pour mission d’attirer de nouvelles entreprises sur le territoire.

« Pour cela, il faut lotir les terrains, amener le gaz naturel, l'électricité, l'eau, les égouts, un peu comme ce qu’on ferait pour une ville », confie l’avocat.

Mais concrètement, en quoi consiste son rôle? Dans ses missions, on retrouve toutes les demandes d’accès à l’information ainsi que la gestion documentaire.

Il est également question de gérer le contentieux, les litiges et tous les contrats inhérents au Port de Saguenay.

Justement, quel type de litiges est-il amené à gérer?

« Il y a des acquisitions de terrain en jeu donc notre rôle est d'essayer d'agrandir le territoire pour pouvoir accommoder des industries qui viendraient s'installer ici ».

Dans ce cadre-là, il y a parfois des règlements de succession qui s’avèrent compliqués et d'autres qui sont insolubles, assure l’avocat.

Seul membre de l’équipe juridique, Me Simard est également amené à travailler sur des litiges en matière d'environnement.

« Il faut faire attention à l'emplacement et toujours travailler avec la communauté », tient-il à souligner.