Cocktail et confidences avec Olga Farman

Dominique Tardif
2019-12-05 14:15:00

C’est devant un « Mr. Earl », cocktail préparé spécialement par la maison pour la sortie du film Downtown Abbey, que nous avons discuté en ces lieux aussi historiques que branchés. Je ne saurais dire si c’est le gin (qui surprend un tantinet je dois dire!) qui nous a délié la langue, mais quel plaisir de discuter.

Fille d’immigrants iraniens, Olga avait certainement un nom qui détonnait un peu dans son coin de pays du Bas-du-Fleuve. Avec un père professeur de littérature française au Cégep et une mère qui souhaitait tout autant que son mari l’intégration de la famille à leur terre d’accueil, Olga m’explique que c’est à travers l’écriture et les concours oratoires, qu’elle a débutés à 7 ans (oui, vous aviez bien lu!), qu’elle a trouvé la voie de son intégration. Elle était convaincue que la plaidoirie serait sa façon, à elle, d’essayer de changer le monde.

Tout au long de notre discussion, Olga a parlé d’engagement. Un engagement bien réel, voire même naturel que de redonner à la société et d’agir, à titre d’avocate, comme un agent de changement. Elle s’implique pour faire rayonner sa ville, notamment en siégeant au conseil du Festival d’été de Québec et du Musée de la civilisation de Québec et en étant Coprésidente du Forum des gens d’affaires sur l’emploi et l’immigration de la Ville de Québec, elle est Leader de l’Effet A et s’emploie au quotidien à trouver des façons d’aider les femmes de notre industrie à jongler avec leurs obligations multiples, et j’en passe.

Olga la maman, l’avocate top 40 under 40, la conjointe, l’associée-directrice (d’à peine 38 ans à l’époque), la fille qui se fait un plaisir de parler à sa mère tous les jours, l’une des 100 Canadiennes les plus influentes du Réseau des femmes exécutives, la lauréate du Prix Femmes de mérite (2012) dans la catégorie Affaires et professionnelles du gala du YMCA, eh bien… elle trouve toujours = du temps! Tout ça, sans paraître au bout du rouleau et sans le discours parfois un tantinet amer que tiennent les ‘femmes-orchestres’. C’est rafraîchissant.

« Dominique, on n’est qu’au début de la quarantaine. Tu imagines ce qu’on peut encore faire? »
Je suis repartie le sourire aux lèvres, inspirée.
