Deux passions, une mission

Michel Lefebvre, le nouveau leader RS&DE et incitatifs fiscaux de Mazars, ne fanfaronne pas lorsqu’il dit connaître tout aussi bien les chiffres que la loi: il a fait son droit et a pratiqué comme avocat pendant quelques années, avant de revenir à ses anciennes amours, la comptabilité.

C'est en février que Michel Lefebvre, fort d’une trentaine d’années de carrière, a décidé d'aller du côté de Mazars, cabinet spécialisé en certification, fiscalité, comptabilité et services-conseils qui compte plus de 120 employés. « On m'offrait le beau défi de démarrer une pratique avec une équipe dynamique. J'avais envie de continuer ma mission – et même de la refaire – pour le dernier droit de ma carrière. Comme mes clients entrepreneurs, j'ai besoin de me dépasser, de me réinventer. Je suis un entrepreneur dans l'âme! »

C'est avec une clientèle très variée que l'expert travaille chez Mazars: «J’œuvre autant avec des filiales de sociétés étrangères, des PME, des entreprises du secteur de l'information, ma spécialité.»

Les chiffres et la loi

Michel Lefebvre a toujours été attiré par les chiffres et les lois. «Ça me vient du paternel!» C'est en 1984 qu'il a été chercher son titre comptable, avant de se lancer dans une formation en droit. «J'ai fait mon baccalauréat en droit en 4 ans, en travaillant 3 jours par semaine à l'Agence de Revenu du Canada. C'était une période très métro-boulot-dodo, mais je n'ai jamais regretté mon choix. Même que j'aurais aimé étudier en droit dès le début.»

Il passe son Barreau, puis pratique trois ans dans un cabinet d’avocats. Il reçoit alors plusieurs offres pour devenir leader RS&DE dans des firmes comptables… et il retourne aux chiffres.

Celui qui accompagne beaucoup d’entreprises dans le domaine des technologies de l'information et du secteur manufacturier, est toujours aussi passionné par sa carrière. «J'adore travailler avec des gens créatifs, qui vibrent pour leur projet. Forcément, je vibre aussi! Aujourd'hui, quand on parle de réalité augmentée et de réalité virtuelle, ça évolue très rapidement. Beaucoup de compagnies tentent de savoir où elles s'insèrent dans ce monde. Côté légal, le terrain est un peu vierge. Les entreprises sont laissées à elles-mêmes: je me dois d'être habile pour les aider le plus possible.»

Une agilité exacerbée par sa formation en droit selon lui. «Ma vision est différente. Si je n'avais pas toutes mes connaissances en droit corporatif, je ne serais pas en mesure d'aussi bien conseiller mes clients. Je comprends les enjeux. Il faut avoir de bonnes bases juridiques et légales pour comprendre et soulever certaines clauses, proposer telle ou telle stratégie en complément à une demande de crédit d'impôt... Et ce, même si je ne peux pas offrir les services moi-même puisque je travaille dans un cabinet comptable.»

Sa philosophie? « Être un point multi-services. Je ne me contente pas de regarder les dossiers en fin d'année: ça me tient à cœur d'accompagner mes clients toute l'année, de bien comprendre leur plan d'affaires. C'est le petit plus qui peut m'aider à pousser l'entreprise plus loin. »

Tout ça en faisant aller son large réseau: «Je me démarque en restant à l'affût des opportunités d'affaires. Je peux parfois référer mes clients à de hauts niveaux. Ça les fidélise, et ça leur permet souvent de croître plus facilement. » Homme d'équipe, Michel Lefebvre souligne l'importance d'être bien entouré: « J'ai une bonne réputation, mais je ne serais rien sans mon équipe. Je n'ai pas la prétention de croire que tout pourrait arriver juste avec Michel Lefebvre. »