Dans les couloirs du Congrès du Barreau

Combien vaut cette toile de Jean-Paul Lemieux ? C’est la première question à laquelle doivent répondre les avocats venus assister à la conférence-formation « L’art revendique ses droits. »

Une manière ludique de briser la glace et de bien débuter le Congrès Annuel du Barreau du Québec 2012.

Car, avant tout, comme le confie Me Martine Nolin, avocate en droit de la protection de la jeunesse à Laval, les avocats viennent ici pour se retrouver, s’informer.

« Le Congrès du Barreau sert à créer des liens, à réseauter pour employer un mot à la mode », confie l’avocate qui représente des enfants de 0 à 18 ans, et des délinquants de 12 à 18 ans.

Dans les couloirs, on croise de nombreux juristes venus participer aux nombreux ateliers proposés par le Barreau.

Me Alain R. Roy, lui-même conférencier, travaille pour une MRC, une municipalité régionale de comté en Montérégie, et se déclare particulièrement intéressé par les ateliers sur les stratégies politiques.

« Au sein d’une autorité publique, les juristes sont près du politique et se doivent de développer des habilités politiques afin de servir leurs clients qui sont les municipalités. »

Dans les couloirs, on croise du monde : Me Caroline Haney, qui a fêté ses quinze ans à titre de recruteuse il y a peu, un avocat fiscaliste d’une firme de comptable montréalaise, qui ne souhaite pas être nommé et qui est là « pour les heures de formation continue », ou encore, une juriste employée par le gouvernement, qui regrette que le Congrès s’adresse davantage aux avocats en pratique privée que publique.