De plus en plus de femmes au sommet
Jean-Francois Parent
2022-05-17 12:00:00
C’est du moins ce que rapporte la firme Russell Raynolds Associates, qui vient de publier son rapport annuel sur les avocats généraux des entreprises du palmarès Fortune 500, l’''Annual Fortune 500 General Counsel Report 2022'', en collaboration avec Thomson Reuters.
Ainsi, la moitié des postes d’avocats généraux comblés en 2022 l’étaient par des avocates. Ainsi, les nominations d'avocats généraux ont presque atteint la parité alors que 49 % des nouveaux dirigeants des affaires juridiques sont des femmes.
Des 59 nouveaux chef des affaires juridiques de sociétés publiques, 29 étaient donc des avocates, illustrant que le vivier d’avocates chevronnées destinées aux grands postes stratégiques est de plus en plus important.
Le rapport remarque ainsi que la tendance est à la hausse, alors que 42 % des nominations au poste de directeur juridique en 2020 étaient des femmes. C’était là une solide augmentation par rapport aux années précédentes, alors qu’en 2018, 28 % des nominations à ces postes importants au sein des entreprises du classement Fortune 500 étaient des femmes.
Les services juridiques des grandes entreprises, tout comme les cabinets d'avocats, ont généralement échoué lorsqu'il s'agit d'embaucher, de promouvoir et de retenir les femmes, remarque les auteurs du rapport.
Mais depuis les événements de l’année 2020, marquée par les manifestations aux États-Unis en faveur de la justice sociale, ainsi que l'augmentation du taux de roulement chez les avocats généraux en raison de la COVID-19 ont influer significativement sur la diversité.
Car les communautés minoritaires aussi sont de plus en plus représentées dans les bureaux des hautes directions. Ainsi, les nominations de conseillers généraux ont suivi le mouvement, la diversité culturelle passant de 24 % en 2019 à 34 % en 2021 dans les entreprises du Fortune 500.
C’est notamment parce que les entreprises ont changé leurs stratégies de chasse de tête que des candidatures diversifiées se démarquent : en effet, les avocats généraux nommés en 2021 proviennent de plus en plus d’autres industries.
On veut ainsi cibler des juristes rompus au rôle de dirigeant, plutôt que de recruter à l’interne des juristes mieux rompus aux réalités de l’entreprise, mais inexpérimentés quant aux responsabilités d’un vice-président, Affaires juridiques.
Enfin, comme on s’attend d’une direction des affaires juridiques qu’elles soit rompue aux affaires et qu’elle puisse gérer les affaires réglementaires et gouvernementales, la gestion des risques, et l'ESG et d'autres domaines.
anon
il y a 2 ansThis says alot about respect for diversity in private practice.
Pirlouit
il y a 2 ansOui ça veut dire qu'il y a une surreprésentation des minorités dans les postes comblés et basée sur la race non sur les qualifications.