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Droit et technologie : un mariage de raison qui passera l’épreuve du temps...

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Gilles Des Roberts

2020-03-12 13:15:00

Les chefs de contentieux auront encore beaucoup de décisions technologiques à prendre au cours des prochaines années...
Photo : Shutterstock
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Selon un sondage de la firme Opex Text auprès de 35 chefs des affaires juridiques nord-américains, la totalité d’entre eux indiquent que le rôle de leur département a été élargi et qu’ils doivent identifier et sélectionner les technologies nécessaires pour répondre à cette nouvelle demande.

On compte également 94 % des répondants qui sont d’avis que la sécurité des données de leur organisation est leur priorité et qu’ils s’inquiètent quand ces données sont transmises à des avocats externes.

S'ils sont confiants de leur capacité à protéger leurs données ils s’interrogent sur les processus mis en place par les firmes externes pour garantir l’intégrité des données acheminées. Pour certains chefs de contentieux, la capacité de protection des données partagées avec des tiers est même devenu un critère de sélection important des firmes d’avocats.

Les initiatives de découverte électronique (eDiscovery) sont également populaires. On retrouve 77 % des participants qui ont confié cette tâche à un fournisseur externe et 74 % qui imposent leur choix de fournisseur en découverte électronique à leurs avocats externes. Et c’est l’intelligence artificielle qui sort gagnante de cette tendance : 83 % des répondants à l’étude Open Texte étudient des scénarios pour intégrer cette technologie à leurs activités de découverte électronique.

Le mouvement vers l’infonuagique est aussi une tendance de fond pour les contentieux; 69 % des participants à l’enquête accélèrent leurs investissements dans l’infonuagique pour mieux profiter de la flexibilité et de la rapidité de partage qu’offre cette technologie. Seul caveat, certains chefs de contentieux hésitent encore à conserver des données clients sur les serveurs à distance, de peur se les faire pirater.

Les avocats d’entreprises doivent également composer avec une nouvelle activité, la vérification de l’intégrité et de la sécurité de leurs activités technologiques. On compte 74 % des répondants qui font cet exercice chaque année et 69 % des participants qui obligent leurs firmes externes à se plier à ces vérifications.
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