Pourquoi je suis à Denver

"Pour moi, c'est l'occasion de rencontrer des clients potentiels", explique Julie Normand, associée chez McMillan, à Montréal.

L'avocate pratique en fusions et acquisitions. Elle en est à son deuxième congrès de l'ACC, après celui de l'an dernier, à San Antonio. Elle mentionne que ce genre d'événements permet d'établir des contacts, surtout avec des clients qui cherchent des fournisseurs de services juridiques au Canada

"C'est étonnant de voir qu'il y a autant de visiteurs à la recherche d'avocats canadiens", dit Me Normand, qui a passé beaucoup de temps au kiosque de McMillan à répondre aux questions des visiteurs.

Pour Johanne Blanchard, ce congrès était son premier. Pour elle, c'était donc l'occasion de rencontrer des collègues, mais aussi d'assister à des ateliers. Elle en a suivi plusieurs, notamment ceux liés à son domaine afin, dit-elle, de se mettre à jour sur le plan de la réglementation américaine en matière de services financiers.

Car, la directrice générale et conseillère juridique au Groupe Investors à Montréal, en est convaincue; ce qui se passe aux États-Unis a des répercussions éventuellement au Québec.

"Nos régulateurs du Québec s'en inspirent", dit la l'avocate.