La courseuse qui met toutes les chances de son côté !
Camille Dufétel
2023-01-20 15:00:00
Celle qui aimerait pratiquer en droit des affaires est également vice-présidente aux communications au sein du Comité droit des affaires et gestion de la Faculté de droit de l’UdeM.
Grâce à son implication active, et alors que la Course aux stages est lancée, Alyssa Daoust a déjà une bonne idée des cabinets qui l’intéressent. Il s’agit de Davies Ward Phillips & Vineberg, Norton Rose Fulbright, Osler, Hoskin & Harcourt, Lavery, Dentons, et LCM Avocats inc.
« J’y suis vraiment allée avec le sentiment que j’ai eu auprès des avocats durant les événements, précise-t-elle. Là où les valeurs des cabinets me rejoignaient vraiment et là où j’ai eu de bonnes conversations avec les avocats. »
L’étudiante a éliminé les cabinets mettant trop l’accent sur la compétition et l’excellence.
« Je sais déjà que ce n’est pas pour moi, assure-t-elle. C’est sûr qu’il va y avoir de la pression, mais je veux vraiment me sentir chez moi, comme dans une famille auprès de mon équipe. »
Elle explique que certains étudiants vont envoyer leur candidature à très peu de cabinets, tandis que d’autres en enverront à une quinzaine. Sa stratégie est d’y aller directement avec les cabinets qui l’intéressent.
« Je ne trouve pas que ça serve à grand-chose d’appliquer à plein de cabinets, si ce n’est pas là que je veux travailler. »
Des événements à ne pas manquer
Pour rappel, plus d’une quarantaine de cabinets québécois proposeront un stage aux candidats sélectionnés, qui suivra leur formation à l’École du Barreau. Pour participer, les candidats doivent impérativement avoir complété au moins trente-six crédits reconnus dans le cadre de leur programme en droit.
Pour la courseuse, il est important de participer aux événements organisés par le Comité au sein duquel elle s’implique par exemple, ou par sa Faculté de droit en général, afin de se faire une idée de ce qu’attendent les cabinets. Cela aide à savoir vers lesquels se tourner.
« J’ai décidé de m’impliquer au sein de ce Comité parce que je savais déjà que j’avais un intérêt pour le droit des affaires et notamment la Course aux stages, donc ça me permettait d’être plus proche de tout ce processus et des événements », précise Alyssa Daoust.
Elle ajoute que son rôle est notamment de faire de la publicité pour ces événements. « Il faut bien communiquer pour que les étudiants aient la chance d’avoir des billets. Certains événements sont plus contingentés que d’autres ».
Le Comité organise par exemple des dîners-causeries au cours desquels « des cabinets viennent sur l’heure du midi pour parler de leur pratique ». Alyssa Daoust cite une compétition de cas ayant eu lieu en présence de quatre cabinets.
Un 5 à 8 a aussi été l’occasion de faire venir le 16 janvier dernier quinze gros cabinets « venus jaser avec les étudiants ». Un événement présenté par Norton Rose Fulbright et sur lequel le Comité a travaillé depuis le début de l’année universitaire.
Le Comité a aussi collaboré avec le Comité McGill ''business law'' pour la tenue récente d’un symposium avec douze grands cabinets d’avocats.
Un CV et des lettres à peaufiner
La courseuse explique qu’il lui reste à ce jour quelques événements de réseautage à suivre, pour bien confirmer ou non le choix de ses cabinets.
« Je vais aussi participer à des simulations d’entrevues pour me préparer avant la période durant laquelle on ne pourra plus communiquer avec les cabinets, détaille-t-elle. Je vais écrire mes lettres et travailler mon CV. »
Le portail ViRecruit, utilisé pour recevoir électroniquement les dossiers des étudiants, ouvrira le vendredi 3 février à 9 heures et fermera le lundi 6 février à 17 heures.
Alyssa Daoust a participé à un atelier de rédaction de CV organisé par la Faculté de droit. « Pour les lettres, on a eu un programme de mentorat à la Faculté avec le cabinet Davies ».
Une mention pour se démarquer
Si plus de 500 candidats s’apprêtent à appliquer, comment faire la différence ? Pour Alyssa Daoust, il est important de mettre en avant un aspect de sa vie « qui nous a changé », qu’il soit banal ou hors du commun.
« J’ai été membre d’une équipe compétitive de ''cheerleading'' et je pense que je vais vraiment ''focuser'' là-dessus parce que ça a été une grande partie de ma vie et que ça m’a appris plusieurs valeurs comme l’organisation, le ''leadership'', le ''time management''… »
Pour elle, obtenir un stage est « vraiment avantageux », « parce que tu commences tout de suite à apprendre beaucoup de choses sur la pratique en cabinet, notamment en droit des affaires ».
Cette spécialisation a commencé à l’intéresser à la suite de plusieurs simulations en valeurs mobilières. Le droit des affaires représente pour l’étudiante « beaucoup de défis au quotidien » et l’occasion d’en apprendre chaque jour un peu plus sur différentes entreprises.
Elle estime important de participer à la Course aux stages, même si cela ne débouche pas sur l’obtention d’un stage à la fin.
« Pour moi, c’est une bonne opportunité pour réseauter et parler à du monde de notre milieu. Depuis le début de la Course, j’en ai beaucoup appris sur la pratique et sur les différents cabinets. Ça m’a vraiment permis de m’orienter. »
L’étudiante remarque aussi que la pratique dans un grand cabinet est « quelque chose d’intense ». « Parler à des avocats permet vraiment aux étudiants de voir si c’est pour eux ou non ».
Me(e)
il y a un anComment une étudiante de 2ième année qui n'a pas encore eu de stage peut donner des conseils aux autres?
De mémoire, c'est pas l'étudiant qui call la shot pour le stage, mais bien le bureau qui choisi qui il veut!
Litigator
il y a un anSi tu n'aimes pas trop la recherche de l'excellence et la compétition, je retirerais Davies, NRF et Osler de ta liste. Bon succès!
Anonyme
il y a un anLa réalité c'est qu'il y a l'ambiance du bureau et l'ambiance du département, est-ce que l'associé pour qui tu travailles a un pouvoir au sein du bureau et s'il va te défendre. Il y a bien trop d'avocats portant l'étiquette "associés" mais qui sont des door mats.
Anonyme
il y a un anClairement les étudiants manquent d'information s'ils mettent Davies, Norton, Osler, Lavery, Dentons et LCM sur la même ligne pour une question de "feeling".
Ils y a des avocat(e)s "fin(e)s" partout...
Veux-tu travailler pour des clients institutionnels? les plus gros dossiers? les plus médiatisés? faire plus d'argent? travailler pour des entrepreneurs? travailler pour une firme qui valorise le développement des affaires? favoriser la conciliation travail/famille? comment on devient associé? etc.
En fonction des réponses, tu pourras circonscrire tes choix et prendre une décision éclairée!
Sinon c'est jouer à la roulette...
DSG
il y a un anSo pretentious! In a market in which most students would do anything to get a stage anywhere, this role model for the entitlement generation publicly boasts of being interested in just 4 firms and has eliminated the rest. Just charming.
Martin
il y a un an«L’étudiante a éliminé les cabinets mettant trop l’accent sur la compétition et l’excellence.» tout en appliquant chez NRF, Osler et Davies! On voit qu’elle s’y connaît très peu là dedans. En tout cas, demande aux étudiants de ces cabinets comment s’est passé leur été, ça ils vont pas te le dire!
Elle a un intérêt pour le “droit des affaires” en plus …La blague s’écrit toute seule….
Pas d’allure que des cabinets font autant de marketing et que les 2e années se font avoir à chaque année.
Je ne comprends pas le but de cet article? Une étudiante de 2e année qui n’a jamais mis les pieds dans un cabinet, jamais travaillé avec des avocats devrait nous donner des conseils sur la course aux stages? Les vrais avocats étaient trop occupés pour témoigner ou?
Nicky
il y a un anDenial is a river in Egypt ????
Anonyme
il y a un an"Denial is a river in Egypt ?"